Vers un changement de paradigme ?
La science, vers un changement de paradigme? Dans son livre Thomas Kuhn bouscule l’idée que nous avons de la science. Il nous rappelle qu’il s’agit d’un savoir incertain et provisoire qui repose essentiellement sur un consensus scientifique. Elle nous offre un cadre mental qui en assure la cohésion et la cohérence, mais qui finit par atteindre ses limites, en ouvrant la porte à des contradictions.
En effet les contradictions des chercheurs sont nombreuses, comme nous avons pu le constater au cours des articles précédant (biophotons, cohérence cardiaque). Pour régler ces contradictions qui divisent la communauté scientifique, il faudra donner naissance à un nouveau paradigme.
La division des savoirs en différentes spécialités est la réalité d’aujourd’hui. L’une des règles fondamentales de l’expérience scientifique, est la nécessité d’une action visible et mesurable. Une expérience doit impérativement être reproductible pour être validée scientifiquement. Ce qui fonctionne très bien dans une société de production comme la nôtre. La possibilité de prévoir ce qui va se passer est très utile !! Et « ça marche ».
La vraie force du « ça marche » dans notre monde c’est qu’il donne du pouvoir, ou du moins l’illusion du pouvoir.
En d’autres termes, « Je suis capable d’agir sur le monde, de le conquérir et de l’asservir à mes besoins ». Il n’y a guère de sagesse dans tout-ça, seulement une soif de de puissance. Tout ceci n’aurait guère de conséquences si ce modèle des sciences « exacte » n’avait pas déteint sur ce qu’on appelle aujourd’hui les sciences humaines.
La médecine occidentale moderne, comme toutes sciences, sépare le sujet et l’objet; le praticien et son patient. Ce qui instaure de façon inconsciente un rapport hiérarchique, entre sujet/médecin. D’une part celui qui sait, de l’autre celui qui ignore. Entre les deux il y a la maladie, et le médecin n’étudie pas toujours les mêmes patients, qui sont interchangeables. Ce ne sont jamais les mêmes qui défilent dans son cabinet ou dans le service hospitalier. Il étudie des symptômes. La médecine est la science des maladies, plus que celle des êtres humains.
Nous sommes noyés dans les statistiques !!
Tout notre système de santé repose sur des statistiques
La médecine moderne repose sur des connaissances validées scientifiquement grâce à des démonstrations par la preuve. Fondée sur des statistiques, des recherches quantitatives et des expérimentations à grandes échelles. Comparant ainsi des groupes de patients auxquels sont administrés des médicaments à d’autres qui reçoivent un placébo.
Les statistiques ne nous permettent cependant pas de prédire des résultats, seulement établir des probabilités. Les statistiques sont un instrument commode de classification, mais elles ne guérissent pas !!
Les médecins critiquent ouvertement les approches thérapeutiques qui pour eux offrent de « faux espoirs » au patients, alors qu’eux même qui s’appuient sur des études randomisées ne font finalement pas mieux.
Ce que les études statistiques démontrent c’est que les médicaments donnent des résultats supérieur aux placébos. Mais ce qui est vraiment intéressant, c’est l’idée même de placébo.
Comment font certaines personnes pour guérir avec une pilule de sucre ou autre succédané. Le phénomène d’auto guérison à l’œuvre devrait a elle seule susciter un immense intérêt de la part de la communauté scientifiques. Or c’est tout le contraire qui se produit !! On l’écarte du revers de la main !! On considère même l’effet placebo comme un concurrent pour accréditer des médicaments sur le marché !!
Aujourd’hui un débat fait rage, le signe d’un changement de paradigme ?
À l’intérieur du corps médical, le débat fait rage entre ceux qui prônent l’orthodoxie pure de la médecine allopathique et ceux qui prônent une ouverture aux approches médicale nouvelles, dîtes alternative ou complémentaires. Mais il en est de même dans les autres domaines scientifiques. Les résultats de certaines découvertes en Neurosciences, Physiques quantiques, Biologie sont assez déroutant. Et les interprétations de ces résultats font grand débat au sein de la communauté scientifique!!
Vers un changement de paradigme.
Dans son livre where Medecine Went Wrong, le docteur Bruce west définit quatres types de chercheurs:
Les sauteurs: qui font un saut en avant hors des systems et des croyances en cours, ils voient plus loin que les autres ou voient des choses que personnes ne voient encore. Ceux sont des précurseurs qui ouvrent la voie à de nouveaux paradigmes.
Les autres se divisent en trois groupes:
Les grimpeurs: explorent les pistes laissées en friche dans le modèle existant.
Les dormeurs qui ne participant plus aux recherches mais enseignent aux autres ce qu’eux-même ont appris.
Les gardiens qui effectuent des recherches extrêmement pointues à intérieure du paradigme en place pour le consolider et s’opposent à toutes nouvelles théories.
On comprend le sort des sauteurs face aux trois autres groupes de chercheurs. Ils ne sont forcément pas les bienvenus, car ils ébranlent un édifice que tous les autres essaient de maintenir.
Pourtant il faut bien avouer que la médecine se confronte à des guérisons ou améliorations qu’elle n’explique pas!
Face à ce phénomène les réponses restent les mêmes!! “Ce n’est qu’une anecdote” “où sont les essais randomisés contrôlés?” “ce n’est pas scientifique”
Pourtant la notion de placebo est fondamentale, car elle ramène l’esprit sur le devant de la scène. L’individu ne peut pas être réduit à des statistiques ou des probabilitées.
Des chercheurs aux Etats-unis intéressent vivement aux effets de la lumière sur la santé. Ils testent les effets de stimulation par lasers froids. Les recherches démontrent que les lasers et différents LED permettent d’activer les mitochondries et favorisent donc la production énergétiques des cellules.
La pratique de la luminothérapie
On reconnait aujourd’hui l’utilité des “coupeurs de feu” pour limiter les dommages de la radiothérapie.
La matière n’est que de l’energie !
Tout le monde connait la célèbre formule E=mc² qui exprime l’ équivalence de la masse et de l’énergie.
Les magnétiseurs ne travaillent pas sur la matière, mais sur l’énergie et les progressions de la physique quantique nous permettent de mieux comprendre qu’il n’y a rien de magique la dedans.
Le monde est Un, et tout est inter-relié. La physique quantique constitue une nouvelle révolution paradigmatique et nous impose de réviser les fondements même de nos croyances scientifiques. Même si cela déplaît fortement à la majorité.
Ce changement de paradigme s’orienterait-il vers une science post matérialiste ?
C’est ce qu’annonce Mario Beauregard, un spécialiste canadien en neurobiologie. Chercheur en neuroscience, agrégé du département de psychologie à l’Université de Montréal et titulaire d’un doctorat en neurobiologie de l’Université du Texas. Pour lui un changement de paradigme est inévitable!! Il a reçu en octobre 2008 une couverture médiatique internationale pour son affirmation que le cerveau ne produit pas l’esprit mais que l’état d’esprit influence le fonctionnement instantané du cerveau et donc les signaux qu’on mesure.
Ou encore le physicien Français, chercheur au CNRS Philippe Guillemant qui cite: (source: double causalité.net)
Il faut reconnaître que les personnes qui prêchent la rigueur scientifique (qu’elles se disent matérialistes, sceptiques, rationalistes ou cartésiennes) sont utiles à la société car elles imposent légitimement à notre conscience collective l’autorité et la nécessité de cette rigueur. Elles évitent ainsi que ne se répandent trop facilement des croyances ou dérives sectaires.
Cette rigueur a toutefois besoin d’une discipline de la pensée fondée sur un ordre établi (de croyances scientifiques). Or dans une époque où la science ne cesse de remettre en question cet ordre et ses fondements, il devient vital de relâcher la contrainte d’autorité et de rigueur pour faire entrer en sciences l’ouverture d’esprit, l’imagination, la créativité et l’intuition.
Il en va de la crédibilité de l’autorité scientifique installée, sous peine d’aboutir à l’effet contraire, en l’occurrence une fuite de l’intelligence en dehors de la science, conduisant à un foisonnement de pratiques et de croyances douteuses qui s’auto-justifient par la rigidité mentale de ceux qui prétendent les combattre en conservant les méthodes actuelles, en refusant un changement de paradigme.
Source: The structure of scientifique révolution, Hentsch introduction, Doidge guérrir, Sapiens Août 2019, double causalité.net
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