Pourquoi existe t-il autant de similitudes entre d’anciennes civilisations qui ne se sont jamais rencontrées ? Certes notre passé regorge de faits étranges, on retrouve des monuments, de l’artisanat, des sculptures, des symboles, mais aussi des rituels qui possèdent une certaine ressemblance, entre des civilisations qui n’ont jamais eu de contacts.
Sur ce point, l’hypothèse d’un contact transatlantique précolombien est de plus en plus crédible. Toutefois, ce seul contact à être historiquement avérée est celui des Scandinaves. En effet, des vestiges matériels ont été retrouvés lors de fouilles à Terre Neuve, au Groenland ainsi que dans l’arctique Canadien.
Toute autre affirmation est considérée comme spéculation, et reposent sur des découvertes archéologiques controversées ou sur des récits légendaires.
Mais cela n’empêche pas de se poser certaines questions sur ces analogies qui existent entre toutes ces civilisations qui ne se sont jamais rencontrées. Dans cet article nous allons exposer les différentes théories existantes, pour expliquer ces troublantes similitudes retrouvés chez des civilisations anciennes.
Des similitudes entre les civilisations sont présentes tout autour du globe.
Comme on peut le constater sur les photos qui vont suivre, il y a une grande similarité architecturale entre ces édifices, pourtant séparés par une distance de 15 000 kilomètres.

On retrouve une similitude entre ces deux pyramides, alors que l’architecture est différente des deux premières photos
Cette forme architecturale est présente sur les trois continents. Nous ne sommes pas face à une preuve évidente d’un contact entre ces trois civilisations. Mais cela vient s’ajouter à la longue liste des troublantes équivalences qu’il peut y avoir entre différentes civilisations.
L’ajustement parfait de ces pierres à l’image d’un puzzle n’est pas une prouesse réservée aux Égyptiens. Ces immenses pierres ajustées à la perfection font polémiques, d’un point de vue méthodologique, mais également géographique.
Des constructions similaires dans l’antiquité.
Une autre similitude difficilement explicable, retrouvée au prêt de diverses civilisations, est la présence de ces excroissances sur les pierres. À quoi pouvaient-elles servir ? Et pourquoi ces excroissances sur les pierres, sont retrouvées sur trois continents différents ?
Une théorie qui fait débat, met en avant le fait, que ces édifices auraient été réalisés avec des pierres moulées. Cette théorie controversée expliquerait ces anomalies, ainsi que l’assemblage relativement précis de ces pierres.
Cependant, cette théorie suscite d’autres interrogations; comment auraient-ils pu faire fondre la roche? Et bien évidemment, comment des civilisations qui ne se sont jamais rencontrées ont pu acquérir exactement le même procédé et arriver aux mêmes résultats.
Parmi les similitudes architecturales, on retrouve également les ouvertures de formes trapézoïdales. Cette identité structurelle est présente sur des monuments situés aux quatre coins du monde.
La théorie de Zecharia Sitchin.
Zecharia Sitchin, avance ses hypothèses à travers les mythes sumériens. Pour Sitchin, l’écriture cunéiforme des tablettes indique que nos connaissances seraient dues aux Anunnakis. Les Anunnakis seraient des extra terrestres descendus sur Terre dans la région du croissant fertile, et divinisés par les premiers hommes.
Avant l’arrivée des Anunnakis, l’homme ne connaissait ni l’agriculture, ni l’élevage. Mais les dieux allaient fournir aux hommes la connaissance en leur enseignant la domestication des animaux, l’agriculture, l’art de tailler et polir l’obsidienne et bien d’autres choses. (voir l’article: Göbekli Tepe, une découverte récente rend le site encore plus mystérieux)
Pour Sitchin les preuves se trouvent à Göbekli Tepe, c’est ici que les Anunnakis auraient contraint des clans de chasseur cueilleur à se regrouper pour bâtir un temple et se sédentariser et ainsi construire l’une des plus anciennes cités.
Pour Zecharia Sitchin, Göbekli Tepe serait le berceau de l’humanité ce site remonterait à 9500 ans avant notre ère, un groupe d’individus surgit du néant aurait construit cet édifice avec des moyens qui leur est impossibles.
Ainsi, les Anunnakis auraient pu transmettre un savoir sur d’autres continents, ce qui pourrait expliquer les similitudes dans les sites antiques. Ces livres ont rencontré un grand succès, cependant ces théories sont jugées de pseudo science.
La théorie des anciens astronautes.
La théorie des anciens astronautes va reprendre les idées de Zecharia Sitchin. C’est Erich Von Däniken, qui va populariser cette théorie considérée par la science comme une spéculation pseudo scientifique et ufologique.
Erich Von Däniken, va mettre en avant les preuves d’un contact avec des extra terrestres.
Parmi ces nombreux arguments, il avance la présence de sculptures représentant des objets volants, des peintures représentant des êtres venus d’ailleurs ou comme dans la photo ci-dessus et ci-dessous des « sacs », pouvant représenter une offrande faite par des entités aux hommes de la Terre.
L’interprétation de ces sculptures, représentant des êtres venus d’une autre planète, reste une hypothèse proposée par Erich Von Däniken. Pour cet auteur d’origine Suisse notre passé, regorge de preuve affirmant un contact extra terrestre. Erich Von Däniken, va même jusqu’à créer un parc d’attraction ouvert depuis 2003, pour illustrer ses théories.
Ce parc nommé Jungfrau Park , reste néanmoins très controversé. Ces détracteurs le qualifie de « Tchernobyl culturel et scientifique »
Cependant, la présence de ces gravures en forme de « sac » est bien présente parmi plusieurs civilisations. Ce détail aussi petit soit-il, a en effet de quoi interpeller, mais également de surprendre les plus sceptiques.
Un artisanat similaire parmi différentes civilisations.
L’artisanat n’est pas épargné par les différentes analogies que l’on peut trouver entre les civilisations anciennes. Le trident est une arme de l’antiquité gréco-romaine, c’est une fourche à trois dents attribuée au dieu Poséidon.
Là encore, cette arme attribuée à Poséidon est présente chez d’autres civilisations que les Grecques. Shiva est également représenté avec un Trishula, ce trident est le symbole de diverses trinités dans l’hindouisme. Mais le trident est aussi présent en Mésopotamie, est-ce là encore un hasard?
La confection de masques en or, fait également partie des similitudes retrouvées, entre les civilisations anciennes de divers continent. Ainsi, trois civilisations qui n’avaient aucun lien, fabriquaient des masques funéraires en or.
Les armes et les masques funéraires ne sont pas les seules liens que l’on retrouve sur différents continents. En effet, des sculptures retrouvées aux quatre coins du globe se ressemblent étrangement, là aussi est-ce une coïncidence ?
Mais le plus surprenant parmi les sculptures, c’est le positionnement des mains. C’est une curieuse particularité retrouvé chez diverses civilisations anciennes. Difficile d’y trouver une explication rationnelle, pourtant les faits sont là, et l’on pourrait considérer que c’est tout aussi irrationnel de mettre cette similarité sur le compte du hasard .
Un même symbole retrouvé parmi plusieurs civilisations.
Ce symbole est appelé le bâton d’Asclépios dans la mythologie grecque. Il est utilisé comme symbole médical dans de nombreux pays. Cependant, l’utilisation de ce symbole à travers différents pays ne date pas d’aujourd’hui.
Ce symbole était présent également chez les Sumériens, mais plus curieusement en Inde.
Comment peut-on trouver autant de similitudes entre ces civilisations ? Comme nous l’avons vu plus haut certains tentent de l’expliquer avec un contact d’êtres venus d’ailleurs à l’image de Zecharia Sitchin ou la théorie des anciens astronautes.
Cependant, une autre théorie un peu moins connue, mais pourtant présente dans les années 1950 mettait les atlantes comme ancêtre commun.
Les Atlantes sont-ils à l’origine de toutes les civilisations ?
Les similitudes rencontrées parmi les civilisations anciennes continuent de nos jours à faire débat, nous avons déjà exposé les théories de Zecharia Sitchin, ainsi que celle des anciens astronautes qui sont les plus célèbres. Toutefois, il y a quelques années, les archéologues cherchaient leurs réponses non pas chez des êtres venus d’ailleurs, mais chez une civilisation avancée antédiluvienne, en l’occurrence les Atlantes.
Cela commence en 1882, avec Ignatius Loyola Donelli, un membre du congrès américain et scientifique amateur. Donelli, considérait les récits de Platon comme des faits. Il voyait les Atlantes comme des ancêtres communs à toutes les civilisations.
Dans le Timée, Platon raconte que les Atlantes s’étaient mis en campagne en 9600 avant J.-C et avaient conquis l’Europe et l’Afrique du Nord. Selon Platon seul Athènes avaient résisté et finalement l’avait emporté… après quoi, l’Atlantide et Athènes avaient été englouties. Seulement, aucune trace archéologique n’a été découverte pour confirmer le récit de Platon, ce qui fait de ce récit un mythe.
Cependant, Donelly dans son livre The Antediluvian World souligne les troublantes similitudes entre les anciennes civilisations sud-américaines avec les premières civilisations Eurpéennes. De plus, Donnelly était frappé par la rapidité avec laquelle la civilisation égyptienne semblait avoir atteint un haut degré d’évolution.
Les autres partisans de la théorie des atlantes.
Edward Herbert Thompson était un archéologue diplomate. Il publia en 1879, un article dans Popular Science Monthly « Atlantis Not a Myth » dans lequel il soutient que les monuments mayas sont la preuve d’une connaissance parvenue par le biais des Atlantes.
Ces idées seront reprises par Hapgood, un professeur d’histoire à l’université de Harvard. Hapgood mentionne la découverte d’une curieuse carte en chine. Dans son livre, les cartes des anciens rois des mers, il explique que cette carte est taillée dans une pierre et date de 1137.
Hapgood fit surpris de retrouver cette carte qui semble avoir la même origine que celle dont s’était inspiré Piri Re’is. Rappelons que la célèbre carte de Piri Re’is, est une carte qui représente le tracé réel du contour de l’antarctique avant que ce continent ne soit recouvert de glace.
Hapgood en est venu à la conclusion qu’il existait autrefois une civilisation maritime florissante avant 4 000 av J.-C. Lorsque l’on aborde une civilisation avancée, on pense évidemment au mythe des Atlantes. La découverte de ces deux cartes représentait pour Hapgood une véritable preuve de l’existence des Atlantes
Un ancêtre commun aux différentes civilisations.
Lewis spence, membre de l’institut Royal d’anthropologie, défendait tout simplement l’idée qu’à l’époque du Miocène (il y a entre 25 et 5 millions d’années) un vaste continent Atlantique s’était désintégré en plusieurs îles.
Pour Lewis Spence, Cro-Magnon était venu de ce continent disparu, et avait conquis l’Europe il y a 25 000 ans. Selon lui, ce vaste continent n’aurait laissé que deux plus grandes îles, situées à proximité des côtes espagnoles.
Ainsi qu’une autre île nommée Antilla, et se trouvait du coté des Caraïbes. Ainsi, l’Est du continent avait commencé à se désagréger il y a 25 000 ans pour disparaître complètement il y a 10 000 ans. Une partie de cette civilisation disparue allait fonder les civilisations d’Égypte et de crête, tandis que d’autres auraient fui vers l’Ouest ou ils devinrent les Mayas.
De plus, d’anciens textes semblent corroborer ce récit. En 1697 un italien nommé Giovanni Carreri visita le Mexique, exploité par les marchands espagnols à cette époque. Il rencontra un prêtre du nom de Don Carlos Siguenza, c’était un homme de science et historien.
En étudiant d’anciens manuscrits aztèques, il découvrit que le pays avait été occupé autrefois, par un peuple portant le nom de Toltèques. Avant les Toltèques, il y avait eu les Olmèques qui selon la légende étaient venus de l’Est par la mer. Pour le prêtre Don Carlos Siguenza, cela ne faisait aucun doute, ces peuples étaient originaires de l’Atlantide.
Codex Tro Cortesianus, mentionne l’arrivée de Quetzalcóatl.
Un français du nom de Charles Étienne Brasseur, était dans une perpétuelle quête de documents sur le Mexique préhispanique. C’est alors qu’il tomba sur un livre appartenant à un descendant d’Hermann Cortès, le Codex Troano. Plus tard, une seconde partie de l’ouvrage fût retrouvée et devient le Codex Tro Cortesianus.
Ce codex n’est pas encore déchiffré, la principale difficulté tient au fait que la même syllabe peut être représentée de différentes manières et un même texte peut avoir jusqu’à quatre sens différents.
Toutefois, pour Brasseur, ce codex fait allusion à de grandes catastrophes qui ont frappé l’Amérique centrale vers l’an -9937 Av.J.-C ayant détruit l’essentiel de la civilisation.
On sait également que les Aztèques faisaient des sacrifices humains depuis des milliers d’années. Ces sacrifices, étaient destinés à apaiser la colère des dieux et ainsi, leur empêcher de détruire le monde. Est-ce que les Aztèques font allusion à la catastrophe mentionnée dans le codex en -9937 Av.J.-C. qui aurait détruit l’Atlantide ?
Pour Brasseur, cela ne fait aucun doute. Il voyait dans ces sacrifices humains, la confirmation de l’existence de l’Atlantide, qui aurait disparu comme l’affirment les Aztèques.
De plus, ce passionné de documents pré hispanique a eu la chance de se procurer un texte appartenant à la tribu Nahuatl dont il avait appris la langue auprès d’un descendant direct. Ce texte mentionne Quetzacoatl, comme un Dieu blanc venu de la mer, qui serait un habitant du continent perdu (L’Atlantide).
Par ailleurs, les Aztèques considéraient l’arrivée des Espagnols comme le retour de Quetzacoatl.
Et si les anciens Atlantes avaient propagé leur savoir ?
Quetzacoatl représente un serpent, c’était une des principales divinités mésoaméricaine, mais il était également connu sous le nom de Viracocha. (sujet abordé sur l’article: Puma Punku, le site archéologique qui défie la science)
Cependant, le serpent n’était pas seulement présent chez les divinités aztèques. Le serpent occupait également une place éminente dans la pensée religieuse égyptienne.
On aperçoit ce serpent prêt à l’attaque fixé sur le front des Dieux, des pharaons et parfois des reines. Le serpent est présent dès la première dynastie égyptienne. Une curieuse analogie entre ces civilisations.
Poursuivons parmi les étranges similitudes entre civilisations anciennes. En effet, les Égyptiens et les Aztèques ne sont pas les seuls à représenter le serpent sur leurs divinités. Le serpent est également présent dans la mythologie hindoue, il est représenté enroulé trois fois autour de la divinité.
Ces trois tours symbolisent le passé, le présent et le futur. Ce qui signifie que le processus de création et de destruction est soumis au temps. Le serpent désigne le pouvoir du yoga avec lequel Shiva détruit et reconstruit l’univers.
Serait-ce là encore une coïncidence, ou l’origine de ces civilisations est commune ?
Un savoir universel, la théorie « spirituelle »
Cela peut surprendre de nos jours, cependant l’homme moderne a perdu son côté spirituel, préférant se concentrer sur les phénomènes physiques extérieurs ce qui n’était pas le cas de nos ancêtres. En effet, dans l’antiquité, les hommes accordaient beaucoup plus d’importances aux productions de leur esprit. Contrairement à l’homme contemporain qui fait tout pour le faire taire, il sous-estime ses pensées, il les considère comme une suite de mots ou d’images sans y accorder d’importance.
Concernant nos pensées, aujourd’hui nous nous les attribuons, nous réagissons comme si nous les avions eus tout seuls. La réalité c’est que nos pensées arrivent de quelque part et s’introduisent dans notre espace mental.
Cependant, les anciens y accordaient beaucoup plus d’importance. Pour eux ces pensées n’arrivaient pas de quelque part, mais provenaient de quelqu’un (un dieu, un esprit, un ange…)
On le voit à travers plusieurs individus, Alexandre Le Grand, Napoléon, Jeanne d’Arc qui furent les véhicules de grands esprits. Mais on rencontre cela chez les artistes également, ils créent chef-d’oeuvre sur chef-d’oeuvre, mais quand l’esprit quitte l’artiste, il ne crée plus avec le même génie.
Aujourd’hui l’illumination est perçue comme une expérience intérieure, pour les anciens c’était une manifestation extérieure qui les transperçait.
La théorie de la conscience globale peut-elle expliquer ce lien entre les différentes civilisations anciennes ?
Des théories New age, avance le fait qu’il existerait une conscience collective à laquelle nous serions tous connectés. L’organisme à l’origine de ces recherches se nomme la Global Cohérence Initiative.
Selon cet organisme il existerait un champ d’information global, dans lequel les hommes puisent leurs connaissances. De plus, ces chercheurs affirment que tous les êtres vivants seraient connectés d’une manière que nous ne comprenons pas. Une étude montre que par le passé, l’homme a eu des illuminations en art, en architecture, en science aux mêmes moments à différents endroits de la planète. Voir l’article sur ce sujet.
Et si nos ancêtres, étaient tout simplement plus à l’écoute de leur esprit, que ce nous le sommes? Et si nos ancêtres s’étaient connectés à cette conscience globale mise en avant par Global Cohérence Initiative. Cette théorie controversé avance que les similitudes retrouvées chez diverses civilisations anciennes, sont la cause d’une connexion mystique.
La grande pyramide K 2019.
La grande pyramide K 2019 est le documentaire le plus récent concernant le mystère qui plane autour de la grande pyramide. La théorie présentée dans ce documentaire est proposée par Fehmi Krasniqi. Pour expliquer le lien, que l’on peut trouver, d’un point de vue architectural concernant les pyramides dans le monde, il va mettre en avant la connaissance des Égyptiens.
Ainsi les égyptiens, équipés d’une lentille auraient été en mesure de faire fondre le granit, avec les rayons du soleil amplifié par l’effet de la lentille. C’est ainsi qu’ils auraient construit leurs pyramides.
Ce n’est pas tout Fehmi Karsniqi, va beaucoup plus loin, en affirmant que les Égyptiens avaient les capacités de naviguer à travers les continents. C’est ainsi que se serait propagé le savoir des Égyptiens, expliquant les similitudes retrouvées parmi les constructions antiques.
Les civilisations antiques, un mystère insoluble ?
Comme nous l’avons vu tout au long de cet article, il y a de troublantes similitudes parmi diverses civilisations anciennes. Certains vont considérer ces faits comme un hasard, pour d’autres, notre passé est bien plus que celui qu’on voudrait nous faire croire.
Chacun est libre de soutenir sa version, sa théorie, mais aucune d’elle n’est à ce jour une preuve absolue pouvant mettre un terme au débat.
Article en lien: Deux anciens articles de presse remettent en cause l’histoire de l’humanité.
Vous avez aimé cet article partagez-le !!