20/06/2020
Michaël
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Peut-on remettre en cause la théorie de l’évolution ?

La théorie de l’évolution est largement accepté par le consensus scientifique, s’opposer à cette théorie, revient à être considéré comme un hérétique.

Pourtant, en 2014, un sondage Gallup, va révéler qu’aux États-Unis, 42% des personnes sondées pensent qu’il y a quelque chose de plus à l’origine de l’homme que ce qui est généralement rapporté par le consensus scientifique.

Pourquoi ce sentiment que la théorie de l’évolution, ne suffit pas à expliquer, à elle seule nos origines ?

Car derrière la théorie de l’évolution, se cache pourtant une question fondamentale; qui sommes-nous ?

Et malgré les plus grands progrès technologiques du monde moderne, la science ne peut toujours pas répondre à cette question existentielle.

Pire encore, la technologie nous apprend qu’un nombre croissant d’éléments, suggèrent que nous sommes bien plus que des mutations aléatoires.

Et si tout était mis en œuvre pour essayer de prouver une théorie incorrecte ? Et si l’histoire de l’homme telle que nous l’écrivons était erronée ?

Quels sont les arguments contre la théorie de l’évolution ?

Quand le livre de Charles Darwin, « l’origine des espèces » a été publié, il a fallu un immense courage à ce scientifique pour publier sa théorie.

En effet, au XIXe siècle, l’église catholique jouait un rôle puissant et dominant en Angleterre. Sur ce point, la théorie de Darwin était une offense pour la doctrine religieuse de l’église.

Or, régnait à cette époque, une conviction grandissante chez les scientifiques que les concepts « religieux » étaient dépassés. Avec la théorie de l’évolution, plus besoin d’une « force mystérieuse » pour expliquer, qui nous sommes ?

Charles Darwin, venait de mettre fin à des milliers d’années de dominations intellectuelles par les autorités religieuses. Ce qui fut accueilli comme une délivrance par une très grande majorité de la communauté scientifique.

La théorie de l’évolution, venait apporter la réponse scientifique à la question, qui sommes-nous ?

Ainsi, nous serions l’ultime résultat d’une série d’évènements aléatoires, et nous devons attribuer notre existence à la survie du plus fort. On peut donc concevoir que cette théorie ne fasse pas l’unanimité.

C’est pourquoi, en 1859, l’approbation de la théorie de l’évolution, pousse immédiatement les scientifiques à la recherche de preuves pour la soutenir. Or, cette théorie vieille de 150 ans n’a toujours pas été prouvée scientifiquement.

Les premières objections à la théorie de l’évolution.

Les premières objections face au darwinisme, sont apparues dès la publication de son livre en 1859. Louis Agassiz était scientifique reconnu et respecté du XIXe siècle. Dans une publication sur la théorie de l’évolution parue en 1874, il décrit :

« d’une manière ou d’une autre, le monde est apparu. La grande question demeure la façon dont cela s’est produit, et la théorie de Darwin, comme toutes les autres tentatives pour expliquer l’origine de la vie, est jusqu’à présent purement hypothétique. » Louis Agassiz

Une communauté de scientifiques s’est opposée au travail de Darwin dès sa publication. Or, cette communauté n’a jamais cessé de grandir.

« Dans un sens, l’évolution est devenue une religion scientifique ; presque tous les scientifiques y ont adhéré, et beaucoup d’entre eux sont prêts à « assouplir » leurs observations pour s’y adapter. » H.S. Lipson (1910-1991)

Les idées de Darwin remontent à plus d’un siècle et demi, mais elles suscitent toujours autant de contestations. Seulement, les contestions sur la théorie de l’évolution, ne sont pas enseignées dans les salles de classe.

En 2016, un projet de loi adopté par l’Assemblée législative de l’Oklahoma encourage les enseignants des écoles publiques à remettre en question les questions scientifiques d’actualité et controversées comme la théorie de l’évolution ou encore le réchauffement climatique.

La loi proposée par le sénateur d’État Josh Brecheen fournit aux enseignants l’assurance qu’ils peuvent aider les élèves à analyser les « forces et les faiblesses scientifiques des théories scientifiques existantes ». Source: E&E News.

Ainsi, dans certains États, le Darwinisme n’est plus enseigné comme une vérité absolue.

Les principales critiques de la théorie de l’évolution.

À la publication de son livre, Charles Darwin a lui-même été surpris par l’engouement des universités, des scientifiques, et des politiciens. Pourtant, quand sa théorie a été publiée, il était conscient des lacunes qu’elle contenait.  Il s’attendait même à s’attirer les foudres.

Mais, ses travaux ont été accueillis comme une œuvre sacrée et infaillible, mettant un terme à la doctrine religieuse.

Toutefois, à la publication de son livre l’origine des espèces, Darwin a lui-même reconnu le paradoxe concernant le manque de preuves physique pour soutenir sa théorie.

En effet, plusieurs faits restent à ce jour sans explications :

  • Les liens que l’on peut observer sur l’arbre de l’évolution ne sont pas fondés sur la base de preuves existantes. Ceux sont des liens présumés, ils n’ont jamais été prouvés et de ce fait sont spéculatifs.
  • L’homme moderne est apparu soudainement il y a 200 000 ans avec des caractéristiques avancées. Nous distinguant de toutes formes de vies connues qui s’étaient développés jusque-là.
  •  Les études avancées sur le génome révèlent que l’ADN qui nous distingue des autres primates est le résultat d’une ancienne, mystérieuse fusion de gènes que nous aborderons plus tard.

Et pour finir, une citation de Thomas Morgan, prix Nobel de physiologie en 1933, qui déclare dans son livre Evolution and Adaptation :

« Dans l’histoire de l’humanité, nous n’avons connaissance d’aucun cas de transformation d’une espèce en une autre »

La plus grande ironie, c’est qu’avec l’arrivée de nouvelles technologies, nous ne sommes toujours pas en mesure de répondre à la question d’où venons-nous ?

La théorie de l’évolution contestée par la technologie.

En 1987, une découverte bouleversante a été faite dans la région du Caucase en Russie. Enterré dans la grotte de Mezmaskaia, les scientifiques ont découvert les restes d’un nourrisson néanderthalien.

Les restes de cette petite fille, âgée de moins de deux mois étaient dans état de conservation extrêmement rare.

Grâce à cette découverte, les scientifiques étaient en mesure d’extraire de l’ADN mitochondrial (ADNmt) des côtes du nourrisson.

Or, l’ADNmt est transmis uniquement par la mère. Elle le transmet ainsi aux enfants, généralement, sans aucune mutation pouvant entrainer de nouvelles caractéristiques chez l’enfant.

Ainsi, les chaines d’ ADNmt dans notre corps sont les descendantes directes et les correspondances parfaites de l’ADNmt de la première femme à l’origine de notre lignée.

Ce qui fait de l’ADNmt un outil capital pour étudier les liens entre les personnes.

Comparer l’ADN de Néandertal avec celui de l’homme moderne.

Sur ce point, l’ADNmt allait être utilisé pour comparer l’ADN de Neandertal avec celui de l’homme moderne. Or, les résultats obtenus n’allaient pas dans le sens attendu par les scientifiques. Les résultats des premières études, ont ainsi été publiés dans des revues scientifiques controversées.

De son côté, la Smithsonian Institution a publié discrètement un article, dont les résultats ont laissés comme un gout d’amertume.  (Source: Smithsonian Institution)

« Il est possible que les preuves d’un tel mélange soient obscurcies pour diverses raisons. La taille de l’échantillon est l’une des principales raisons : il n’existe à ce jour qu’une douzaine de séquences d’ADNmt qui ont été échantillonnées. Parce que l’échantillon actuel d’ADNmt de Neandertal est si petit, il est possible que les chercheurs n’aient tout simplement pas encore trouvé l’ADNmt de Neandertal qui correspond à celui des humains modernes. » Smithsoian Institution

Cette déclaration semble anodine. Or, une telle annonce aurait dû faire l’effet d’une bombe.

Cependant, peu de médias ont relayé cette découverte. Ceux qui l’on fait, l’on divulgué dans langage réservé aux élites sans le vulgariser au grand publique.

Toutefois, en 2000 les chercheurs de la Human Identification Centre de l’université de Glasgow ont publié les résultats de leurs propres recherches visant à comparer l’ADNmt de deux hommes de Neandertal, avec celui de l’homme moderne. Or, les résultats viennent confirmer ce qui a déjà été dit.

La conclusion a été publiée dans la revue Nature et déclare ouvertement: (Source: étude publiée dans la revue Nature)

« L’analyse phylogénétique place les deux Néandertaliens du Caucase et de l’Allemagne de l’Ouest ensemble dans un clade distinct des humains modernes, suggérant que leurs types d’ADNmt n’ont pas contribué au pool moderne d’ADNmt humain. »

En d’autres termes, l’homme moderne, ne descend pas de Neandertal.

Que s’est-il passé avec notre ADN ?

En juin 2000, le premier ministre britannique Tony Blair et le président américain Bill Clinton ont révélé conjointement que la première ébauche du code de la vie avait été réalisée avec succès. Ouvrant ainsi une nouvelle ère à la médecine génétique.

Grâce à cela, la cartographie génétique a révélé que la différence qui nous sépare des chimpanzés n’est que de 1,5%. Nous partageons donc plus de 98% de notre ADN avec les chimpanzés. (Source: American Museum Of Natural History)

À titre d’exemple, nous partageons 60% de notre ADN avec les mouches, 80% avec la vache et 90% avec un chat domestique.

Une question se pose, si nous avons autant d’ADN en commun avec certaines créatures, pourquoi sommes-nous si différents ?

La réponse se trouve dans les gènes, ils peuvent être activés de différentes façons, à différents degrés pour faire différentes choses.

Il ne s’agit pas vraiment de savoir, quels gènes avons-nous en commun . Mais plutôt dans la façon dont ces gènes sont activés.

Or, une curieuse mutation s’est produite il y a 200 000 ans permettant d’améliorer considérablement notre capacité à communiquer.

Une curieuse mutation de gènes, nous a permis d’évoluer.

Il porte le nom de FOXP2, situé dans le chromosome 7, cette protéine est codée à partir d’un gène qui porte le même nom.

Ce gène est présent chez l’homme et le chimpanzé. Toutefois, il semblerait qu’à un moment dans le passé, la version humaine du gène ai muté.

Or, une étude de Yerkes National Primate Research Center, rapporte que le FOXP2 humain a changé de manière brutale. (Source: Yerkes National Primate Research Center)

« Des recherches antérieures suggèrent que la composition en acides aminés du FOXP2 humain a changé rapidement à peu près au même moment où le langage est apparu chez l’homme moderne », a déclaré le Dr Daniel Geschwind, MD, PhD, Gordon et Virginia MacDonald Distinguished Chair in Human Genetics au David Geffen École de médecine à UCLA. « 

C’est une déclaration capitale qui permet d’associer la mutation du gène FOXP2 à notre capacité à créer un langage complexe. Or cette période correspond à celle où les humains modernes ont évolué. (Source: BBC News Nature)

Pour résumer il y a 200 000 ans, nous avons subi une mutation brutale, mais également précise. Car cette mutation s’est produite à deux endroits bien spécifiques de notre ADN.

Mais une question se pose, qu’est-ce qui a pu causer la transformation de l’ADN, juste au bon endroit et dans le bon chromosome pour faire de nous des humains ? 

Les chromosomes manquants.

L’homme est considéré comme l’être le plus compliqué qu’il soit, sur ce point, les scientifiques s’attendaient à ce que nous ayons plus de chromosomes que nos parents primates les plus proches.

Or, les scientifiques ont découvert que les chimpanzés possèdent 48 chromosomes contre 46 pour les êtres humains. Ce résultat surprenant pourrait laisser penser qu’il nous manque ainsi, deux chromosomes.

Cependant, ce n’est que récemment, grâce aux méthodes avancées de séquençage de l’ADN que ce mystère fut résolu. Une recherche plus approfondie sur la génétique va nous apprendre que notre ADN « manquant » ne manque pas du tout.

Ces recherches nous apprennent que le deuxième chromosome, le chromosome le plus important du corps humain, contient ces deux chromosomes manquants retrouvés chez le chimpanzé.

Pour résumer, à un moment donné, pour des raisons controversées, deux chromosomes distincts chez les chimpanzés (2A et 2B) ont fusionné dans le chromosome 2, celui qui fait de nous des humains. ( Source: National Center for Biotechnology Information )

Il est incontestable, que le chromosome 2 joue un rôle essentiel concernant la question, qui sommes-nous ?

Seulement pourquoi cette ancienne fusion d’ADN s’est produite ? À vrai dire, la science elle-même ne le sait pas. Personne ne peut affirmer avec certitude pourquoi cette fusion s’est produite. 

Les points faibles de la théorie de l’évolution.

Pour en revenir à la théorie de l’évolution, elle nous enseigne que toute vie avait commencé à partir d’un organisme primitif. Mais elle ne nous dit pas d’où provient cet organisme, ni comment il a été originellement créé.

La théorie de l’évolution, ne nous permet pas non plus d’expliquer la biodiversité. Cela ne nous dit pas que l’évolution n’existe pas, mais il n’y a pas la preuve que cette théorie s’applique aux humains.

Darwin à son époque n’était pas conscient de la « complexité irréductible » de l’être humain.

Il a ainsi déclaré dans son livre « l’origine des espèces » :

« Si l’on arrivait à démontrer qu’il existe un organe complexe qui n’a pas su se former par une série de nombreuses modifications graduelles et légères, ma théorie ne pourrait certes plus se défendre. » Charles Darwin Origine des espèces P 219

Or, cette complexité irréductible signifie essentiellement que, si une partie d’un système cesse de fonctionner, tout le système s’écroule. Ce qui n’est pas en corrélation avec la théorie de Darwin.

Des organes trop complexes pour être candidat à la théorie de l’évolution.

Si nous prenons l’exemple de la coagulation du sang, c’est un processus anodin, mais très complexe.

En effet, lorsque l’on s’écorche c’est une vingtaine de protéines distinctes qui s’activent pour arrêter le saignement. Elle est un exemple parfait de « complexité irréductible » car si l’une de 20 protéines nécessaires à la coagulation est absente, tout le système s’effondre et le saignement persistera.

Ainsi, la coagulation est une fonction vitale qui n’a pas pu se développer par l’évolution. Si ces protéines n’avaient pas déjà été toutes mises en place, nos ancêtres se seraient vidés de leur sang à la moindre égratignure.

Mais ce n’est pas là le seul exemple, il en est de même avec les cils. Ces petits filaments qui ondulent permettant aux cellules, comme les spermatozoïdes de voyager à travers les fluides. Ce système complexe comporte plus de 40 éléments mobiles pour que les filaments puissent onduler.

S’il manque le moindre élément, la reproduction est alors impossible.

Ce mécanisme vital ne cadre pas non plus avec la théorie de l’évolution de Charles Darwin.

Pourrons-nous un jour répondre à la question qui sommes-nous ?

On peut concevoir que certaines personnes ne croient plus en cette théorie. Dans plusieurs domaines, nous essayons de résoudre les problèmes du XXIe siècle avec la pensée du XIXe siècle.

Toutefois, si les preuves scientifiques peuvent nous dire ce qui s’est produit dans le passé, elles ne peuvent pas forcément nous dire pourquoi cela s’est produit.

Article rédigé d’après les recherches de Gregg Braden, tiré du livre : Nous ne sommes pas ce que la science a dit de nous.

livre contre la théorie de l'évolution

Livre de Gregg Braden à l’origine de cet article.

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Michaël

Michaël

Auteur

Animé par une curiosité insatiable et un esprit toujours en quête de nouvelles découvertes, j’ai exploré une multitude de sujets captivants. Je m’efforce de proposer des contenus uniques sur des thématiques aussi diverses que les civilisations anciennes, les phénomènes ufologiques, les mystères de la conscience, les expériences de mort imminente, et bien d’autres. J’ai également publié des articles pour le magasine Cerveau & Physique Quantique

Je collabore avec des outils d’intelligence artificielle qui me soutiennent uniquement dans le processus de rédaction afin d’optimiser le confort de lecture.

1 Commentaire

  1. Merci beaucoup, très détaillé avec des sources comme j’aime, donc pour conclure ce que j’ai pu lire, la théorie de Darwin ne tien pas debout et que lui même était honnête de dire que si un organe ou organisme existe sans avoir subit un changement évolutif alors sa théorie ne rien pas debout, hors cela a était démontrer que il en existe plusieurs exemples de ses organes ou organismes complexe qui sans eux la reproduction ou la survie en elle même n’aurais pas eu lieux, donc elle sont apparus au bon endroit au bon moment parfaitement et cela au début de l’existence de cette espèce sans avoir subit des changements évolutif.

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