L’EMI de Pamela Reynolds un des plus célèbres et troublant témoignage d’expérience de mort imminente.
L’EMI de Pamela Reynolds a fait le tour du monde. Non pas pour son récit en lui-même, mais plutôt pour les conditions de son EMI. Au cours de ses dernières années, à la suite de nombreux témoignages, l’intérêt pour les EMI n’a cessé de croître. Mais l’expérience de Pamela Reynolds, continue de nos à défier nos croyances les plus ancrées.
Tout commence en 1991, à l’âge de 35 ans, Pamela Reynolds (nom attribué pour conserver son anonymat) a subi une opération rare visant à retirer un anévrisme de l’artère basilaire géante dans son cerveau qui menaçait sa vie.
Pamela Reynolds
La taille et l’emplacement de l’anévrisme, cependant, empêchaient son retrait en toute sécurité à l’aide des techniques neuro-chirurgicales classiques. De ce fait, il a fallu pour cela employer une méthode particulière « L’arrêt circulatoire hypothermique ». Il s’agit tout simplement de dévier la circulation sanguine à l’extérieur du corps. Et ainsi, vider de tout son sang la zone à opérer en l’occurrence le cerveau.
Après avoir été anesthésié , on dévia la circulation sanguine de Pamela à l’extérieur de son corps. Mais tout en abaissant sa température corporelle à 15.5°. Une fois la manipulation effectuée, la table fût fortement inclinée afin de vider tout contenu sanguin dans son cerveau. L’EEG devient plat et le restera pendant une heure…
Le récit de Pamela Reynolds lors de son expérience de mort imminente.
« J’ai entendu un bruit mécanique et ça m’a fait penser à la fraise du dentiste. Je suis alors sortie par le haut de ma tête. Dans cet état, j’avais une vision extrêmement claire de la situation. J’ai remarqué que mon médecin avait un instrument dans la main qui ressemblait à une brosse à dent électrique. Il y avait un emplacement en haut qui ressemblait à l’endroit où on met l’embout. Mais quand je l’ai vu, il n’y avait pas d’embout.
J’ai regardé vers le bas et j’ai vu une boîte ; elle m’a fait penser à la boîte à outil de mon père quand j’étais enfant. C’est là qu’il rangeait ses clés à douilles. Au même moment j’ai entendu la voix de ma cardiologue. Elle disait que mes veines et mes artères étaient trop étroites pour évacuer le sang et le chirurgien lui a dit d’utiliser les deux côtés. Je ne suis pas restée là très longtemps.
J’ai soudain senti une présence et quand je me suis retournée, j’ai vu un minuscule point lumineux. Il semblait très éloigné et quand je m’en suis approchée, j’ai entendu ma grand-mère m’appeler. Je suis aussitôt allée vers elle et elle m’a gardée tout prêt d’elle. Et plus je me rapprochais de la lumière, plus je commençais à voir des gens que je connaissais. J’étais impressionnée par le fait que ces gens avaient l’air merveilleux.
Ma grand-mère n’avait pas l’apparence d’une vieille femme
Elle était radieuse. Tout le monde avait l’air jeune, sain et fort. Je dirais volontiers qu’ils étaient de la lumière, comme s’ils portaient des vêtements de lumière et comme s’ils étaient faits de lumière. Je n’ai pas été autorisée à aller plus loin ; ils me gardaient très près d’eux. Je voulais en savoir plus sur la musique, sur le bruit d’une chute d’eau, sur les chants d’oiseaux que j’entendais et savoir pourquoi ils ne me laissaient pas aller plus loin. Ils ont communiqué avec moi.
Je n’ai pas d’autre mots pour expliquer cela parce qu’ils ne parlaient pas comme vous et moi ; ils pensaient et j’entendais. Ils ne voulaient pas que j’entre dans la lumière et disaient que si j’allais trop loin , ils ne pourraient plus me relier à mon mon corps physique. Mon oncle m’a ramenée en bas à travers le tunnel et pendant tout le voyage, j’ai intensément désiré retourner dans mon corps. Cette idée ne me posait aucun problème. J’avais envie de revenir vers ma famille.
Puis je suis retournée à mon corps. Je l’ai regardé et franchement il avait l’air d’une épave. Il avait l’air de ce qu’il était : mort. Et je n’ai plus voulu y retourner. Mais mon oncle a accéléré mon retour dans le corps en me donnant une sorte de coup comme quand on pousse quelqu’un dans une piscine. Quand j’ai touché le corps, c’était comme si j’étais tombé dans n bassin d’eau glacée. Je n’oublierai jamais ça. »
Les descriptions de l’opération lors de l’EMI de Pamela Reynolds.
Les précisions fournies par Paméla, mais également les détails complets de son opération ont de quoi soulever certaines questions.
Paméla a en effet pu rapporter l’instrument chirurgical utilisé lors de l’opération. D’autre part elle a repéré le coffre métallique contenant l’outil utilisé et l’ensemble des instruments. Mais encore plus troublant, Pamela a pu rapporter avec exactitude, la conversation entre le cardiologue et le chirurgien. Et tout ceci avec un cerveau sans aucune activité électrique. Effectivement L’ EEG est resté totalement plat durant toute l’opération.
Les explications sur l’EMI de Pamela Reynolds.
Paméla Reynolds aurait pu avoir une activité électrique, ne serait-ce qu’une activité résiduelle à peine détectable.
Non, car la température à laquelle était plongé son corps empêche tout échange biochimique entre les neurones.
La sensation de décorporation n’est qu’un pur produit du cerveau, de ce fait on peut reproduire cette sensation par des stimulus électrique!!
Cette théorie n’est pas valide pour Paméla puisque l’EEG était complètement plat, aucune activité électrique. La sensation de décorporation n’était pas un produit du cerveau.
Les théories les plus récentes, proposent que les EMI seraient le résultat d’une (re)construction de souvenirs imaginés.
Une étude a montré que les mémoires lors des EMI contenaient plus de caractéristiques que les mémoires d’événements réels et les mémoires de coma. Cela suggère donc qu’ils ne peuvent pas être considérés comme des souvenirs d’événements imaginés. Au contraire, leurs origines physiologiques pourraient amener les EMI à être réellement perçus. source
Paméla aurait pu entendre la discution entre le chirurgien et le cardiologue
Une lettre de Rudolf H. Smit au rédacteur en chef du Journal of Near-Death Studies sur le sujet, atteste qu’elle ne pouvait pas entendre ce qu’il se passait lors de l’opération. En effet, ce sujet autour de la capacité d’audition de Paméla lors de son EMI a fait grand débat. source: JNDS, Volume 30, Number 3
Paméla aurait pu voir les outils qui allait servir à son opération avant qu’elle soit endormie.
Non, car le coffre à outil et l’outil en question n’était pas présent avant son anesthésie. Les outils sont sortis le plus tard possible pour diminuer tout risque infectieux. De plus dans la position où elle était, il lui était impossible de voir les outils qu’elle décrit lors de son EMI
Sur cette reconstitution Pamela Reynolds ne pouvait pas voir les objets qu’elle a décrit
Le témoignage de Pamela Reynolds en vidéo.
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Pamela Reynolds décédera le samedi 22 mai 2010 à l’âge de 53 ans d’une insuffisance respiratoire. Ce cas restera l’un des plus célèbre cas de l’histoire des EMI. Nous laissant ainsi avec nos interrogations sur la conscience.
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