La fonte des glaces, un véritable danger pour l’humanité !!

La fonte des glaces est un véritable sujet d’actualité, elle en est la conséquence directe du réchauffement climatique. Mais que se passerait-il si nous étions brusquement exposés à des virus ou bien des bactéries disparues depuis des milliers d’années ? Que ferions-nous face à ces microbes auxquels nous n’avons jamais été confrontés ? 

Cela fait peur à dire, mais nous pourrions le découvrir par nous-mêmes dans un futur proche. En effet, le changement climatique fait de nombreux dégâts sur la planète. La montée des eaux en est une, mais il y a une conséquence qu’on ne soupçonnait pas jusqu’à présent, c’est le dégel du pergélisol. En géologie, le pergélisol représente un sol gelé en permanence, et absolument imperméable des régions arctique.

 

La fonte des glaces en image

Le pergélisol fond, libérant ainsi d’anciens virus.

 

Le problème c’est que cette couche imperméable renferme toute sorte de bactéries et virus anciens qui ont le potentiel de revenir à la vie. 

Un enfant tué par un ancien virus, libéré par la fonte des glaces.

En août 2016, au fin fond de la toundra sibérienne, dans le cercle arctique; un enfant de 12 ans est décédé et une vingtaine de personnes ont dû être hospitalisées.

La raison est une infection bactérienne connue sous le nom d’anthrax. Pour expliquer cette infection à l’anthrax, on suppose qu’un renne a été contaminé par le charbon, puis une fois mort la carcasse de l’animal se serait retrouvée coincée sous une couche de sol gelée (le pergélisol). Il y serait resté là jusqu’à cette vague de chaleur en 2016 qui aurait fait fondre le pergélisol.

Suivant cette probable hypothèse, la carcasse de renne fut libérée de la glace, laissant ainsi le virus se propager dans l’eau, mais également dans le sol à proximité de la carcasse. Les nombreux rennes vivant en liberté ont pu être ainsi infectés en passant à proximité. Ces rennes ont à leur tour contaminé les personnes infectées.

Bien que cet accident soit un cas isolé, on redoute tout de même une infection virale plus importante à mesure que le pergélisol fond.

La fonte des glaces, un terrain idéal pour les bactéries.

Environ 50 centimètres de glaces fondent chaque été, exposant ainsi des couches de pergélisol plus anciennes. Cette partie gelée du sol est un endroit propice pour que des bactéries puissent vivre à leur guise et sur une très longue période. 

La température augmente très rapidement dans les régions polaire; environ deux à trois fois plus que dans le reste du monde. On ne sait quelles maladies se cachent sous ces épaisses couches de glace.

Dans une étude de 2011, Boris Revich et Marina Podolnaya ont écrit: « À la suite de la fonte du pergélisol, les vecteurs d’infections mortelles des XVIIIe et XIXe siècles peuvent revenir, en particulier près des cimetières où les victimes de ces infections ont été enterrées. »

Un virus mortel libéré par le réchauffement climatique, contamine les mammifères marins.

Des scientifiques accusent le déclin de la glace dans l’arctique, d’être à l’origine de l’émergence d’un virus mortel. Ce virus serait une véritable menace pour les mammifères marins dans le Pacifique Nord. Le virus nommé PDV est un virus pathogène pour de nombreuses espèces pinnipèdes, en particulier les phoques.

 

Les phoques touchés par la fonte des glaces

Les premiers touchés par la fonte des glaces

 

Ce virus avait déjà été identifier une première fois en 1988 causants la mort de 18 000 otaries à fourrure et 300 otaries grises le long de la côte nord de l’Europe. Mais en 2004 le même agent pathogène fût retrouvé dans des loutres de la mer du Nord en Alaska. Soulevant une question quand et comment ce virus a-t-il pu les atteindre ?

Quinze ans d’études ont été publiés dans Scientific Reports, montrant comment la fonte des glaces a pu ouvrir la voie et permettre aux phoques arctiques et subarctiques de rentrer en contact, ce qui était impossible auparavant. Mais la fonte des glaces a permis au virus de pénétrer dans la partie nord du pacifique. Source: Nature

Les maladies infectieuses ne sont pas la seule menace.

En effet, la résurrection d’anciens virus lors de la fonte des glaces, n’est pas le seul danger. La fonte du pergélisol peut libérer une énorme quantité de CO2 emprisonné à l’intérieur de celui-ci. Mais pas seulement, loin d’être un canular, un autre gaz est pointé du doigt, le protoxyde d’azote, en d’autres termes, du gaz hilarant.

Sauf que cette situation n’a rien d’hilarant, le protoxyde d’azote est un gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le CO2!!

Jordan Wilkerson, un scientifique de Harvard a mené une étude en 2013 dans le nord de l’Alaska. Les quantités de protoxyde d’azote libérés en une journée sont de 3.8 milligrammes émis par mètre carré. En un mois les émissions atteignent le seuil annuel estimé. Source: futura science

D’autres facteurs économiques 

La fonte du pergélisol cause également de nombreux dégâts matériels. Dans un rapport de green peace, les compagnies russes dépensaient en 2009 1.3 milliards d’euros pour réparer les infrastructures déformés par le réchauffement et la fonte des terres gelées.

Vous l’aurez compris l’heure est grave « il existe le danger que, plus nous allions de l’avant, plus nous risquions de déclencher de phénomènes que nous ne comprenons pas » avertit M.Gasser.  Géo

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