Un skywatcher, est un terme dans la communauté des astronomes amateurs, pour désigner les chasseurs d’ovnis.

Le mythe des ovnis ne se résume pas à des petits hommes verts dans des soucoupes volantes. Et la communauté des amateurs d’ovnis ne cesse de grandir.

En effet, scruter les étoiles à la tombée de la nuit est un loisir pour certains, mais une véritable passion pour d’autres.

Or, parmi ces passionnés, nous allons faire la connaissance de Charles Lamoureux. Un skywatcher d’origine canadienne qui se passionne pour les ovnis.

Dans un documentaire baptisé « des lueurs dans le ciel », Charles Lamoureux rapporte qu’il existe une catégorie d’ovnis qui ne sont visibles uniquement dans les infrarouges ou les ultraviolets ?

Charles Lamoureux n’est pas le seul à soutenir cette idée. Selon certains astronomes, de nombreux ovnis sont invisibles à nos yeux et résident en dehors du spectre visible.

En utilisant un équipement spécial, comme des caméras à spectre complet et des monoculaires à vision nocturne, ces astronomes peuvent avoir un aperçu de ce monde caché qui nous entoure.

Vancouver, le paradis pour un skywatcher.

Le premier ovni photographié à Vancouver remonte en 1937, par Léonard Lamoureux. Or , il s’avère être un cousin éloigné Charles Lamoureux qui va devenir à son tour l’un des skywatchers les plus passionnés de cette ville.

À l’adolescence, Charles Lamoureux se passionne pour l’astronomie. Quelques années plus tard il se met à l’astrophotographie. À l’aide d’un appareil photo monté sur un télescope, il se met à photographier les objets célestes.

La skywatcher Charles Lamoureux

Charles Lamoureux (à droite) en compagnie de l’écrivain Richard Dolan (à gauche)

Lors d’une de ses soirées d’observation, l’astronome se retrouve face à un objet en forme de diamant qui passe entre son objectif et la pleine lune.

Cet habitué des phénomènes célestes à la certitude qu’il s’agit là d’un OVNI. C’est à ce moment-là qu’une passion pour les ovnis va naître en lui.

De plus, l’Ouest canadien semble être une région particulièrement touchée par les ovnis et cela depuis des années.

En 2012 plus de 2 000 rapports d’OVNIS au Canada sur une seule année. Ce chiffre comporte des témoignages de particulier, mais également ceux de pilotes.

Il semblerait que Vancouver soit situé sur un axe, car les observations d’ovnis y sont plus conséquentes que partout ailleurs sur le territoire.

Il est difficile d’expliquer pour quelle raison, les habitants de Vancouver, sont confrontés à un tel ballet lumineux.

Selon Charles Lamoureux, il est possible que les grandes zones forestières, l’exploitation minière, la nature abondante et l’océan soient l’une des raisons d’une telle fréquentation.

Pour cet astronome amateur, Vancouver se trouve être l’endroit idéal pour un skywatcher

Des OVNIS dans les infrarouges.

Cet astronome canadien va révéler dans le documentaire « des lueurs dans le ciel » son incroyable équipement servant à traquer ces ovnis dont certains sont invisibles à l’œil nu.

Certes, ces vidéos ne sont pas aussi spectaculaires que les canulars que l’on peut trouver sur le web, mais elles ont le mérite d’être authentiques.

La lumière visible, ne représente qu’une étroite partie du spectre électromagnétique. Et selon ce passionné, il y aurait plus d’ovnis dans le spectre infrarouge.

Le spectre de la lumière visible pour l’homme se situe dans des longueurs d’onde allant de 400nm (violet) à 700 nm (rouge).

spectre de lumière

Le spectre de la lumière visible pour l’homme se situe dans des longueurs d’onde allant de 400nm à 700 nm.

Les rayons ultraviolets (en dessous de 400nm) ainsi que les infrarouges (au dessus de 700nm)ne font pas partie de la lumière visible. Ce qui se passe dans les infrarouges, ne serait pas visible à l’œil humain, du moins en partie.

Car en 2014, des chercheurs ont montré que la rétine peut être sensible aux infrarouges sous certaines conditions.

Normalement, un photon est absorbé par un pigment. Mais dans le cadre d’une lumière laser pulsée avec des impulsions rapides, deux photons très rapprochés peuvent être absorbés par un seul pigment photosensible.

Donc, si deux photons émis dans l’infrarouge sont très rapprochés comme dans le cas d’une lumière pulsée alors il sera possible de voir l’infrarouge.

Mais si nous partons du principe que les OVNIS n’émettent pas de lumière pulsée dans les infrarouges, alors il est impossible pour nous de les voir.

L’équipement spécial du skywatcher.

Pour détecter des objets en dehors du spectre de lumière visible, il suffit d’avoir un équipement bien spécifique comme le présente Charles Lamoureux.

En effet, pour mener ces recherches, l’homme s’est équipé d’un véritable arsenal. Pour visualiser les infrarouges proches, il s’est équipé dans un premier temps, d’une caméra monoculaire numérique à vision nocturne.

Voyant les observations qu’il pouvait y avoir dans les infrarouges, cet homme a investi dans une caméra à vision nocturne analogique de 3e génération. Celle-ci offre de meilleurs résultats dans les infrarouges proches.

Puis une caméra thermique pour observer ce qu’il se passe dans les infrarouges thermiques.

Le tout connecté à une tablette contenant une application permettant d’identifier des objets prosaïques. Ainsi, la station spatiale internationale, les satellites, les astéroïdes sont écartés de toute éventualité d’être confondus avec un ovni.

Cet ensemble, monté sur un trépied, s’appel le SMO. Système mobile d’observation.

Le matériel du skywatcher

Le SMO, l’appareil du skywatcher Charles Lamoureux pour observer le ciel.

Des ovnis observés par des professionnels.

En avril 2016, l’agence spatiale américaine NASA a coupé le flux en direct depuis la Station spatiale internationale (ISS). Cependant, cette coupure a eu lieue après la capture d’un OVNI par la caméra.

En effet, un objet en forme de diamant semblait changer de forme. Cependant, après avoir repéré l’objet non identifié volant plus près de l’ISS, le flux vidéo de la NASA a été coupé et est passé à un écran bleu. Ce qui n’est pas sans rappeler la déclaration de Charles Lamoureux sur l’ovni en forme de diamant.

Cependant, l’agence spatiale a précisé plus tard qu’elle n’avait pas coupé intentionnellement le flux vidéo. L’agence a déclaré que de tels événements se sont produits  en raison d’une perte de transmission.

Plus récemment ce sont 3 vidéos filmés par des pilotes de l’US Navy, qui ont été divulgués de manière officielle.

Le phénomène est bien présent, reste à déterminer la nature de ces objets. C’est ce que recherche le skywatcher Charles Lamoureux, dont voici une compilation d’ovnis filmés avec son équipement spécial.

Pour approfondir le sujet, au moment de la publication de cet article, le documentaire des lueurs dans le ciel est disponible ici.

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