Ces bruits étranges provenant du ciel se sont fait entendre un peu partout dans le monde. Le « hum » est le terme international désigné pour qualifier ces sons inhabituels, persistant de basse fréquence dont l’origine demeure encore inconnue.

Cependant, un organisme de recherche indépendant, étudiant la provenance de ces sons, nous apprend que ces bruits sont localisés plus particulièrement en Europe avec un nombre très important au Royaume-Uni, ainsi qu’aux États-Unis.

 

recensement des bruits étranges dans le ciel

Carte selon les témoignages recueillis par le Dr Glen Mc Phersonn

 

La description classique, de ce curieux bourdonnement, est comparable à un moteur de camion tournant au ralenti devant votre maison .

Il est généralement perçu plus fort la nuit que pendant la journée et plus fort à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Le son peut généralement être masqué par le bruit de fond. Nous estimons que 2 à 4 % de la population mondiale peut vivre ce phénomène sous certaines conditions.

Taos « Hum », des bruits étranges dans le ciel en provenance du désert.

Le plus célèbre, surnommé le « Taos Hum » se trouve dans une ville du même nom, dans le sud-ouest des États-Unis, au Nouveau-Mexique. Les habitants de Taos entendent depuis de nombreuses années un bruit basse fréquence, d’origine inconnue en provenance du désert. Plus récemment, c’est la commune de Kokomo qui a été victime du même phénomène.

En Allemagne, une association pour la recherche sur le phénomène du bourdonnement (IGZAB) s’est fait entendre. En effet, cette association a demandé l’ouverture d’une enquête en vue de comprendre l’origine de ce bourdonnement.

Sur ce fait, les autorités locales ont mené une enquête sur la provenance de ces sons basses fréquences. Les ressources étant limitées, la conclusion du rapport stipule que des recherches de plus grande envergure seraient nécessaires. Or, ces ressources ne sont pas disponibles au niveau local.

À ce jour, il n’y a pas encore eu d’études officielles pour mettre en terme au débat, et les théories sont nombreuses.

Bristol « Hum », plus de 800 personnes entendent ce terrible son.

À Bristol, en Angleterre, un bourdonnement insaisissable s’est également fait ressentir. Le plus curieux, c’est que ce son n’est pas perceptible par tous. La plupart des gens ne l’entendent pas, mais pour certains, le bruit perçut à Bristol et considéré comme douloureux, vif et constant.

Katie, une habitante de Bristol raconte :

« C’est une sorte de torture, parfois on a juste envie de crier »

« Il a un rythme – il monte et descend. Cela ressemble presque à une voiture diesel au ralenti au loin et vous voulez aller demander à quelqu’un de couper le moteur – et vous ne pouvez pas », s’exclame la directrice de l’école à la retraite Katie Jacques.

Katie, comme la plupart des victimes du bourdonnement, n’entend le bruit qu’à un endroit bien précis. Dans le cas de Katie, c’est dans sa maison que cet étrange sons est perçut.

L’explication, la plus répandue sur l’origine de ces sons inconnus contredite.

Étant donné que ce son n’est pas ressenti par tout le monde, la piste des acouphènes a longtemps été mise en avant. En effet, l’acouphène est un bruit qui suit généralement la victime où qu’elle aille.

Mais des vérifications aux oreilles de Katie ont totalement exclu cette hypothèse.

Le problème a persisté pendant des années. Les résidents se sont plaints de perte de sommeil, de maux de tête, de maladie et de saignements de nez.

De plus, les experts ont également contredit l’hypothèse que le son pouvait provenir du trafic et des usines aux alentours.

En l’attente de réponses, Katie n’est pas la seule victime des sons de Bristol. En effet, 800 personnes ont déclaré avoir souffert de ces bourdonnements.

Selon la BBC , au Royaume-Uni, au moins un suicide a été lié a ce son d’origine inconnue. Sur ce point, la piste envisagée par les autorités consiste à prendre en charge psychologiquement les personnes atteintes.

Pour tenter de rompre ce cycle, le Dr Baguley travaille actuellement sur un projet pilote avec le laboratoire d’acoustique de l’Université de Salford.

L’essai est financé par le ministère de l’Environnement et le ministère de la Santé. Pour cela, le Dr Baguley utilise des techniques de psychologie et de relaxation. Cette thérapie permet d’aider les victimes à devenir moins agitées et moins affligées par le bourdonnement.

Bruits étranges provenant du ciel en Antarctique.

C’est à l’automne 2017 que l’armée canadienne va s’interroger sur un son étrange. En effet, les Inuits présents sur place parlent d’un bruit inconnu « venu du fond de la mer » qui aurait fait fuir les animaux.

C’est à 2700 km au nord de Montréal, au large du détroit de Fury et Hecla qu’habituellement se côtoient les narvals, des baleines ou encore des phoques. Or depuis l’apparition de ce son, toute vie animale a disparu.

« Il n’y avait plus aucun animal », avait affirmé à l’époque Paul Quassa, élu local de cette région, à l’Assemblée législative du Nunavut (territoire autonome inuit), attribuant cette absence à ces étranges sons.

Des plaisanciers qui se sont promenés dans la région à bord d’un yacht privé ont également affirmé l’avoir entendu. Selon ce que rapporte la CBC, plusieurs auditeurs auraient appelé à ce moment pour dire qu’ils avaient aussi entendu ces bruits étranges dans le ciel.

Des militants écologistes pointent du doigt la société minière Baffinland Iron, qui aurait utilisé des sonars pour faire de l’exploration minière. Mais la compagnie a démenti ces informations, affirmant ne pas mener d’enquête dans cette région et ne pas posséder d’équipement dans l’eau.

Depuis, des bancs de baleines et quelques narvals sont réapparus, sans pour autant que l’on sache ce qu’il s’est réellement passé.

L’explication la plus probable sur le « hum ».

Acouphène, hallucination collective, bruits ambiants mal interprétés, poissons qui s’accouplent ou encore un gémissement de la planète, les théories sont nombreuses. En effet, l’origine de ces sons étranges, qui proviennent du ciel, ne trouve pas d’explications permettant de clore le débat.

Pour l’heure, la théorie la plus probable sur le « hum », serait de considérer les ondes radios super-longue portée utilisées par les Américains et les Russes pour communiquer avec leurs sous-marins comme la cause de cette nuisance. Ces ondes sont en effet très particulières, car elles peuvent plus facilement pénétrer la matière.

Or pour valider cette théorie, il faudrait que ces deux puissances cessent toute communication avec leurs submersibles. Ce qui semble bien évidemment compliqué.

De plus, les personnes très isolées l’entendent aussi bien que des gens vivant dans de grandes villes. Il se pourrait que l’entente de ce son soit également liée à une particularité anatomique. Cette particularité anatomique ne toucherait qu’un faible pourcentage de la population.

Le « Hum » fait maintenant l’objet d’ une couverture médiatique sérieuse et, de plus en plus, d’un examen scientifique minutieux.

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