En effet, les particules de matière peuvent se trouver à plusieurs endroits à la fois, elles semblent communiquer entre-elles instantanément, ce qui remet en cause le postulat d’Einstein selon lequel rien ne se déplace plus vite que la lumière. On ne peut jamais être absolument sûr d’où une particule se trouve, on peut seulement donner des probabilités sur sa position.
En résumé, ces particules subatomiques ont un comportement allant à l’encontre du bon sens. On pourrait donc s’attendre à ce que ces indéterminations ou encore ces bizarreries de la physique quantique ne soient plus valables à l’échelle macroscopique.
Pourtant, au sein des organismes vivants, les objets macroscopiques ne se comportent pas de manière classique. D’où la question, les organismes vivants peuvent-ils être un système quantique macroscopique ?
Cette question a été soulevée par la bio physicienne Mae-Wan Ho. La scientifique décrit le monde vivant comme dynamique et fluide, et les myriades d’activités au sein de l’organisme sont autogénérées, auto-organisées et spontanées.
La biologie étudie l’éventualité d’un système quantique macroscopique ?
En effet, il existe des corrélations instantanées, qui surviennent entre différentes parties d’un organisme vivant. Cette corrélation, n’est pas sans rappeler le phénomène d’intrication que l’on retrouve en mécanique quantique. Celle-ci a clairement établi la prééminence de l’indissociabilité du tout.
Ainsi, la recherche de pointe dans le domaine de la biologie quantique a découvert que les atomes et les molécules dans l’organisme, sont presque aussi liés les uns aux autres que les particules subatomiques dans un état quantique.
Il est à noter que les organismes vivants sont constitués de cellules, elles-mêmes faites de molécules, qui sont formées d’atomes composés à leur tour de particules.
Selon, le Théoricien allemand Marco Bischof, la nouvelle biophysique doit s’appuyer sur cette notion d’interconnexion fondamentale. Et cela, aussi bien au sein de l’organisme, qu’entre les organismes eux-mêmes et entre les organismes et leurs milieux ambiants.
La cohérence d’un organisme vivant.
En effet, un organisme vivant est extrêmement cohérent. La cohérence de l’organisme est superbement pluraliste et diverse à chaque niveau, à partir des dizaines de milliers de gènes et centaines de milliers de protéines et autres macromolécules constituant une cellule, aux nombreuses autres cellules composant tissus et organes.
Aucune partie, ni aucun niveau ne sont contrôlés, toutes les composantes sont en communication instantanée et continue.
Conséquemment, les ajustements, réaction et changements nécessaires au bon maintien de l’organisme se propagent dans toutes les directions en même temps.
Ce genre de système, de corrélation instantanée, ne peut être l’œuvre seule d’interactions physiques ou même chimiques entre les molécules, gènes, cellules et organes.
Bien que la signalisation biochimique, par exemple, celle des gênes de contrôle, soit remarquablement efficace, la rapidité avec laquelle les processus d’activation se propagent dans le corps et la complexité de ces processus ne peuvent s’expliquer uniquement par la biochimie.
Comment l’organisme fait-il pour être cohérent ?
La transmission des signaux par le système nerveux, par exemple ne peut s’effectuer plus vite que sur une distance de 20m à la seconde et ne peut pas non plus transporter un grand nombre de de signaux divers en même temps.
Pourtant, la preuve est là, l’organisme entier est en communication, subtilement, mais efficacement.
Le degré de cohérence découvert dans les organismes vivants, laisse entendre qu’à certains égards, il s’agit d’un système quantique macroscopique.
Les tissus vivants seraient des « condensats Bose-Einstein », c’est-à-dire une forme de matière au sein de laquelle des processus de type quantique, que l’on pensait jusque-là limités à l’échelle microscopique, se déroulent également à l’échelle macroscopique.
Ces faits ont été vérifiés en 1995, lors d’expériences qui ont valu un prix Nobel en 2001 aux physiciens Éric A Cornell, Wolgang Ketterle et Carl E. Wierman. Leurs expériences ont démontré, que dans certaines conditions, des particules et atomes apparemment dissociés s’interpénètrent en tant qu’ondes.
Cette cohérence est-elle un système quantique macroscopique ?
Cette corrélation ne peut s’établir entre molécules et ensembles de molécules éloignés que lorsqu’ils vibrent à la même fréquence ou, du moins, à des fréquences compatibles.
Pour que la cohésion s’installe, ces derniers doivent entrer en résonance de phase. Autrement dit, ils doivent être animés par la même fonction d’onde.
Voilà pourquoi, les biologistes quantiques, osent dire qu’une « fonction d’onde macroscopique » est à l’œuvre dans l’organisme tout entier. Pour ces biologistes, chez les organismes vivants, les processus suggérant la présence de supraconduction peuvent apparaître à l’échelle macroscopique et à des températures normales.
Ces phénomènes font l’objet d’intenses recherches. Hans Peter Dürr, patron de l’institut de physique Max Planck en Allemagne, s’est penché sur la piste de la radiation électromagnétique qui entoure les électrons dans les biomolécules.
Formées de milliards d’atomes, les biomolécules vibrent à des fréquences de 100 à 1000 gigahertz. Leurs oscillations longitudinales sont liées à des déplacements périodiques de charge, ce qui cause une radiation d’ondes électromagnétiques de même fréquence.
Dürr a émis l’hypothèse que de telles ondes pouvaient relier entre elles biomolécules, cellules, et mêmes organismes entiers, que ces derniers soient contigus ou éloignés considérablement les uns des autres.
Ainsi, selon certains biologistes, l’organisme pourrait être un système quantique macroscopique et que, en tant que tel, il relie toutes ces cellules et ses organes de façon non locale.
À la recherche du lien physique responsable de cette cohérence.
Toutefois, le médium physique qui garantirait la transmission de lien non localisé dans le monde organique fait l’objet d’intenses recherches et donne lieu à de nombreux débats.
Mais ce lien présupposé dans les organismes vivants, ne serait-il pas le même que dans le monde physique ? Et si ce lien était tout simplement le vide quantique.
En effet, dans les théories d’unification, on a attribué à cette mystérieuse mer d’énergie connus sous la dénomination de « vide unifié », la raison d’être de tous les champs et toutes les forces de la nature.
Source : Science et Champ Akashique du philosophe hongrois Ervin Laszlo

Science et Champ Akashique du philosohe Ervin Laszlo
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