En juin, pour la première fois dans l’histoire, le gouvernement américain a reconnu l’existence de phénomènes aériens non identifiés (PAN), également connus sous le nom d’ovnis.
Jusqu’à présent, rien n’a été attribué à une activité extraterrestre, mais rien n’a été exclu non plus.
Les 75 dernières années ont été marquées par de nombreux rapports similaires en provenance du monde entier, dont certains pourraient amener même les plus cyniques à se demander ce qu’il y a vraiment derrière ce phénomène.
Voici quelques-unes des observations les plus étranges, depuis les pilotes de chasse américains qui ont affronté un avion géant en forme de Tic Tac à très grande vitesse en 2004, jusqu’à un stade italien rempli de fans qui ont vu une soucoupe ovale projetant des paillettes métalliques un demi-siècle plus tôt.
L’observation originale d’un « ovni ». Le 24 juin 1947 Mont Rainier, Washington.
Le 24 juin 1947 Kenneth Arnold pilotait son avion privé lorsqu’il a vu un flash de lumière, suivi d’un objet qu’il a décrit comme ressemblant « à une soucoupe ». Cet objet se déplaçait à une vitesse incompréhensible le long du flanc de la montagne.
Puis il en a vu huit autres, qu’il a signalé comme des « objets volants non identifiés ».
Les rares enquêtes réalisées par des chercheurs privés, sur l’observation d’Arnold ou sur cette période de l’histoire des ovnis, ont fait l’objet de publications confidentielles.
À cette époque, les debunkers mènent une guerre contre les rapports d’OVNIS avec l’idée préconçue qu’ils sont explicables. Le magazine britannique Fortean Times publia un article expliquant qu’il s’agissait d’une confusion avec un vol de pélicans d’Amérique.
Arnold affirmera par la suite avoir vu les mêmes objets trois autres fois, et au moins huit autres pilotes volant dans le nord-ouest des États-Unis firent des observations similaires. Mais, l’histoire originelle ne fut jamais corroborée.
La rencontre avec l’USS Nimitz Le 14 novembre 2004 Océan Pacifique.
À une centaine de kilomètres au sud-ouest de San Diego, des pilotes de chasse engagent le combat avec un appareil blanc, en forme de Tic Tac massif et se déplaçant trois fois plus vite que la vitesse du son.
Cette observation d’ovni est particulièrement intéressante car elle entraine une confirmation à la fois visuelle et radar.
« Je n’ai aucune idée de ce que j’ai vu », a déclaré le commandant David Fravor au sujet de la rencontre.
« Il n’avait pas de panache, d’ailes ou de rotors et dépassait nos F-18 ».
Il faut savoir qu’avant l’incident proprement dit, le croiseur lance-missiles Princeton basé à une centaine de kilomètre des côtes de San Diego a enregistré pendant une période de deux semaines plusieurs observations d’ovnis.
Ils apparaissent soudainement à une altitude de 80 000 pieds (24 384 m), tombent vers la mer pour finir par s’immobiliser à 20 000 pieds (6 096 m) en vol stationnaire. Ils disparaissent ensuite de la couverture radar ou remontent tout droit à grande vitesse.
En 2019, le Département de la Défense confirme l’authenticité des trois vidéos et affirme qu’il s’agit de « phénomènes aériens non identifiés ». En 2020, les vidéos sont republiées par le Département de la Défense. ( Voir les vidéos dévoilées par l’US Navy )
Apparitions de Charlie Redstar 1975 Sud du Manitoba, Canada.
Des centaines de personnes de la région ont déclaré avoir vu un objet rouge-orange incandescent traverser le ciel chaque nuit pendant plusieurs mois.
Souvent décrit comme « espiègle » et « joueur », l’OVNI a été affectueusement surnommé Charlie Redstar. Ces observations à répétition se sont déroulées entre 1975 et 1976 dans le sud de Manitoba.
La vague d’ovnis belge 1989-1991.
En l’espace de cinq mois, 13 500 personnes ont affirmé avoir vu des triangles noir silencieux volant à basse altitude et munis de trois phares orange. Ces observations décrivent un type d’OVNI totalement différent des rapports précédents.
Plusieurs journées ont été particulièrement chargées en observations, cela a été le cas le 29 novembre 1989 avec 143 cas, le 11 décembre 1989 avec 24 cas ainsi que le 12 mars 1991 avec 26 cas.
Au total, plus de 2000 observations d’ovnis ont été enregistrées entre novembre 1989 et juillet 1991, elles ont été recueillies par la SOBEPS, 650 de ces observations ont été l’objet d’investigations, un peu plus de 500 d’entre elles restent inexpliquées à ce jour.
Les sceptiques qualifient l’événement de délire collectif, pourtant, des radars militaires ont montré une activité inhabituelle pendant les observations.
Le 8 janvier 1981 Trans-en-Provence, France.
Renato Nicolaï travaillait dans sa ferme lorsqu’il a entendu un étrange sifflement. En se rapprochant, il s’est retrouvé nez à nez avec un engin de couleur plomb en forme d’assiette renversée d’environ 1,80 mètre de haut pour un diamètre de 2,50 mètres.
Sous les yeux ébahis du témoin, l’objet en forme de disque a décoller et disparu au-dessus de la limite des arbres.
La gendarmerie envoyée sur les lieux constate des traces de cercles concentriques au sol. Une enquête a été menée par le GEIPAN, qui conclue un tassement du sol par un objet lourd, mais également par un échauffement du sol à plus de 260°C.
Une étude d’un scientifique de l’INRA sur des végétaux prélevés sur les lieux se conclut par des perturbations biochimiques anormales, potentiellement induites par un phénomène de type radiatif.
Ce cas a suscité de nombreuses controverses et certains sceptiques vont même jusqu’à attribuer à ces anomalies des traces d’engin de chantier.
Observations d’ovni par un stade entier le 27 octobre 1954 à Florence, Italie.
En 1954, un match de football s’est arrêté lorsque des objets volants non identifiés ont été repérés au-dessus d’un stade à Florence.
Dix mille supporters assistent à la rencontre dans la cuvette en béton du stade Artemi Franchi. Mais juste après la mi-temps, le stade est étrangement silencieux – puis un rugissement s’élève de la foule. Les spectateurs ne regardent plus le match, mais lèvent les yeux au ciel, les doigts pointés vers le ciel. Les joueurs ont cessé de jouer, le ballon s’est immobilisé.
L’un des footballeurs présents sur le terrain est Ardico Magnini, il est une des légende du football italien et avait joué pour l’Italie lors de la Coupe du monde 1954.
« Je me souviens de tout de A à Z », dit-il. « C’était quelque chose qui ressemblait à un œuf qui bougeait lentement, lentement, lentement. Tout le monde regardait en l’air et il y avait aussi des paillettes qui descendaient du ciel, des paillettes argentées.
« Nous étions stupéfaits, nous n’avions jamais rien vu de tel auparavant. Nous étions absolument choqués. »
L’incident au stade ne peut pas simplement être interprété comme une hystérie de masse – il y a eu de nombreuses observations d’ovnis dans de nombreuses villes de Toscane ce jour-là et dans les jours qui ont suivi. Selon certains récits de témoins oculaires, un rayon de lumière blanche a été vu dans le ciel en provenance de Prato, au nord de Florence.
L’année 1954 est caractérisée par un pic d’observation d’ovnis. On estime environ un millier de cas recensés à travers l’Europe avec un pic sur le territoire français entre septembre et novembre 1954.
Des observations d’ovnis sur des sites nucléaires.
Le 16 mars 1967, un étrange incident s’est produit sur la base aérienne de Malmstrom. Il s’agissait d’un incident impliquant un OVNI et un missile nucléaire, au cours duquel l’ensemble des missiles nucléaires affectés au vol ECHO ont été arrêtés pendant la rencontre.
Cet incident implique de nombreux témoins dont le capitaine Robert Salas : « J’ai reçu un appel de mon agent de sécurité, qui était très effrayé par le fait qu’un objet volant non identifiable planait juste au-dessus de la porte d’entrée. L’objet était éclairé par une lueur rouge…. beaucoup de nos missiles ont été désactivés »

Un incident similaire s’était également produit sur un autre site en désactivant tous leurs missiles alors que des OVNIs étaient observés directement au-dessus des sites de lancement.
Chasse en plein vol 19 septembre 1976 Téhéran.
Après que de nombreuses personnes aient signalé la présence d’un objet métallique traversant le ciel, le lieutenant Yaddi Nazeri l’a engagé dans une course-poursuite aérienne à grande vitesse dans ce qui est connu sous le nom d' »incident OVNI de Téhéran ».
Cet incident eut un fort impact médiatique et a donné lieu à un rapport secret puis déclassifié de la DIA, l’organisation de renseignement militaire du pentagone.

Selon le rapport, alors que le pilote s’approchait, ses appareils électroniques, y compris ses dispositifs de communication, ont été tous désactivés. Cette panne à contraint le pilote à abandonner sa mission et à rentrer à la base.
Un second F4 décolle peu de temps après avec la même mission, le pilote raconte s’être senti agresser par l’envoi d’un projectile. Il prend alors la décision de riposter avec l’envoi d’un missile AIM9-Sidewinder, mais là encore, les commandes d’armement tombent en panne.
Pour certains sceptiques, cet incident s’explique par une conjonction entre la confusion avec Jupiter qui était à son maximum de magnitude, des problèmes techniques sur les avions et d’une incompétence des pilotes.
Disparition mystérieuse 21 octobre 1978 Détroit de Bass, Australie.
Le 21 octobre 1978, à 18h19, le jeune pilote Frederick Valentich décolle d’un aéroport à proximité de Melbourne. À 19h06, il contact la tour de contrôle pour justifier la présence d’un autre appareil dans la même zone que lui; le contrôleur lui répond qu’aucun appareil n’est présent sur les lieux.
Pourtant, il affirme apercevoir un objet qu’il n’identifie pas à une altitude de 1 500 mètres.
À 19h12, il affirme au contrôleur « qu’il ne peut identifier l’objet »
« Il est en vol stationnaire et ce n’est pas un avion », ce sont là les derniers mots de Frederick Valentich car un bruit de grincement métallique couvre la voix de Valentich avant de couper la communication.
Dès 19h28, la Royal Australian Air Force envoie des avions de reconnaissance dans la zone. Les recherches continuent jusqu’au 25 octobre, mais on ne retrouva jamais le corps de Valentich, ni le moindre débris pouvant provenir de l’appareil.
Mais plusieurs semaines après l’incident, un témoin affirma avoir aperçu un petit avion de tourisme « suivi » par une étrange lumière verte survolant la mer le 21 octobre 1978, alors qu’il se trouvait du côté de cap Otway, près du lieu du dernier contact radio de Valentich.
Les autorités australiennes évoquèrent la possibilité que Valentich ait pu être désorienté pour une raison inconnue, qu’il confonde les reflets de son propre avion dans la mer avec l’étrange apparition qu’il décrivit au contrôleur, et s’abîme dans l’océan.
L’affaire Colares, l’incroyable vague d’ovnis qui a marqué le brésil.
L’affaire Colares est l’une des histoires d’ovnis les plus surprenantes, cette histoire a marqué les habitants de cette île pour toujours.
L’intérêt de l’affaire Colares, c’est qu’elle met en œuvre plusieurs témoins qui affirment avoir vu plusieurs OVNIS de manière répétée, et cela, pendant plusieurs mois.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là, les témoins déclarent avoir été traqués par des lumières, laissant ainsi des traces sur leur peau. Sur ce point, les habitants de Colares ne sont plus de simples témoins, mais de véritables victimes.
C’est pourquoi, des veillées, ainsi que des lancers de feux d’artifice sont organisés pour tenter de dissuader les envahisseurs.
Face à l’ampleur du phénomène, l’armée brésilienne se déploie sur l’île, en employant des moyens considérables. Impuissant face à l’inconnu des villages sont évacués. ( Voit notre article complet sur l’affaire Colares)
Incident de westall en 1966.
En 1966, plus de 300 enfants et membres du personnel d’une école de Melbourne ont été témoins de plusieurs ovnis volant silencieusement dans le ciel.
Il s’agit de la plus grande observation massive d’OVNI en Australie, et pourtant presque rien n’a été rapporté à l’époque.
Mais un physicien américain connu pour ses recherches sur les OVNIS, le Dr James E. McDonald, a mené une interview avec un professeur de sciences de l’école Westall, Andrew Greenwood, qui a été témoin de l’événement.
Selon le physicien, Greenwood lui a rapporté que plusieurs personnes commençaient à se rassembler pour regarder la scène qui se déroulait devant eux, c’est alors que cinq avions sont apparus pour encadrer l’objet.
« Il a dit que c’était le vol le plus incroyable qu’il ait jamais vu de sa vie«
« Les avions faisaient tout leur possible pour s’approcher de l’objet chaque fois qu’ils s’approchaient trop près de l’objet, celui-ci accélérait lentement, puis rapidement, puis s’éloignait d’eux et s’arrêtait.
Ce cas rappelle fortement celui des 62 élèves d’une école primaire du Zimbabwe qui furent témoins témoins de l’atterrissage de plusieurs objets.
Des cas considérés comme un épisode d’hystérie collective….Mais comme le souligne le célèbre ufologue Jacques Vallée :
« Les sceptiques, qui nient catégoriquement l’existence de tout phénomène inexpliqué au nom du « rationalisme », sont parmi les principaux contributeurs au rejet de la science par le public.
Les gens ne sont pas stupides et ils savent très bien quand ils ont vu quelque chose qui sort de l’ordinaire.
Quand un soi-disant expert leur dit que l’objet doit avoir été la lune ou un mirage, il enseigne en réalité au public que la science est impuissante ou peu disposée à poursuivre l’étude de l’inconnu. »
Jacques Vallée.
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