27/07/2020
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Une récente découverte remet en cause les connaissances des néandertaliens.

La découverte et l’utilisation de la ficelle semble bien plus ancienne que ce que nous pensions. En effet, de récentes découvertes archéologiques viennent remettre en cause l’âge de la ficelle.

Récemment, le plus ancien morceau de corde, remontait à 19 000 ans, il était attribué aux Homo sapiens.

Une étude publiée dans scientific report, nous apprend qu’une équipe franco-américaine a découvert dans le sud de la France, un fragment de Corde vieux de 41 000 ans.

Cette fouille nous a démontré que l’homme de Neandertal maitrisait la technologie des fibres. Il semble de plus en plus probable cette connaissance soit beaucoup plus ancienne qu’on ne le pensait auparavant.

Mais, la capacité de nos ancêtres à fabriquer de la ficelle aurait très bien pu aboutir sur d’autres découvertes.

Le cordon de l’Abri du Maras âgé de 41 000 ans.

Le fragment de cordon de l’Abri du Maras estimé entre 41 000 et 52 000 ans. Il démontre la capacité des Néandertaliens à fabriquer du cordage. Cependant, cette capacité sous-entend une technologie de fibre beaucoup plus large.

Une fois la production d’un cordon torsadé, il est possible de fabriquer des sacs, des nattes, des filets, du tissu, des paniers, des structures, des collets et même des embarcations.

Mais plus troublant encore, le cordon d’Abri du Maras est constitué de fibres dérivées de l’écorce interne des gymnospermes, probablement des conifères.

Or, les fibres Bast se détachent plus facilement de l’écorce et du bois sous-jacent au début du printemps. C’est à ce moment-là que la sève commence à monter. Les meilleurs moments pour récolter ces fibres se situent entre le début du printemps et le début de l’été.

En conclusion, les Néandertaliens avaient une connaissance approfondie de la croissance et de la saisonnalité de ces arbres. (source: Nature)

La découverte d’une ficelle âgée de 120 000 ans.

Comme nous venons de le voir, la capacité de Néandertaliens à créer du cordage il y a plus de 40 000 ans reste assez déconcertante.

Cependant, une nouvelle découverte nous apprend que cette capacité serait bien plus ancienne.

Selon cette étude tout commence avec des coquillages. En effet, les archéologues ont découvert des coquilles de palourdes mêlées à d’autres objets dans la grotte de Misliya en Israël.

Ces coquillages étaient enfouis dans des couches de sédiments datant de 240 000 à 160 000 ans.

Pour les archéologues, il est certain que ces coquillages ne sont pas les restes d’un repas de crustacés. Leur état nous apprend qu’ils ont échoué à terre après la mort de leurs anciens occupants.

L’archéologue Daniella Bar-Yosef Mayer et ses collègues de l’Université de Tel-Aviv ont examiné cinq obus de Qafzeh et ont trouvé des stries microscopiques autour des bords des trous, des marques qui suggèrent que les obus étaient accrochés à une corde.

Les marques d’usure autour des trous suggèrent que les coquillages étaient accrochés à une ficelle. De plus, d’autres marques d’usure sur les bords des coquilles suggèrent que les coquilles se frottaient les unes contre les autres.

Cela sous-entend que les coquillages étaient probablement accrochés les uns aux autres. Et quatre des coquilles portaient encore des traces de pigment ocre rouge. Le seul objet manquant, reste la pièce maîtresse, la chaîne. (source: Public Library of Science)

Recréer le collier avec la pièce manquante.

Bar-Yosef Mayer et ses collègues ont ramassé leurs propres coquillages. Les archéologues ont frotté leurs coquilles de palourdes modernes contre du sable, du bois, de l’argile, de la pierre, du cuir, des roseaux et plusieurs types de fibres.

Ensuite ils ont utilisé un microscope électronique à balayage pour examiner les motifs du polissage et des stries laissés. Ils ont même fait des cordes de lin sauvage et accroché des coquilles avec des trous naturels. Exactement comme l’avaient fait nos ancêtres.

Ils ont ensuite examiné les marques d’usure résultantes au microscope.

Ainsi, les minuscules marques laissées par une corde de lin frottant contre les bords du trou ressemblaient exactement aux marques sur les coquilles retrouvées âgées de 120 000 ans.

Même si la corde elle-même n’a pas survécu, les marques d’usure sur les coquilles révèlent sa présence.

Mais la torsion des fibres végétales ou animales en fil est la clé de nombreuses autres technologies.

«Quand on fait une ficelle, on peut la rendre beaucoup plus longue qu’une bande de cuir. Cela vous permettrait, par exemple, de fabriquer une corde qui attachera des billes de bois pour fabriquer un radeau (ou pour attacher un gréement à un canoë) », a déclaré Bar-Yosef Mayer

La découverte de la ficelle, signifie également que ces hommes pouvaient fabriquer des choses comme des filets de pêche, des types plus complexes de pièges à animaux et de nouveaux types de vêtements et de sacs.

On ne peut pas exclure l’hypothèse que nos ancêtres auraient pu inventer ces autres technologies importantes.

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Michaël

Michaël

Auteur

Animé par une curiosité insatiable et un esprit toujours en quête de nouvelles découvertes, j’ai exploré une multitude de sujets captivants. Je m’efforce de proposer des contenus uniques sur des thématiques aussi diverses que les civilisations anciennes, les phénomènes ufologiques, les mystères de la conscience, les expériences de mort imminente, et bien d’autres. J’ai également publié des articles pour le magasine Cerveau & Physique Quantique

Je collabore avec des outils d’intelligence artificielle qui me soutiennent uniquement dans le processus de rédaction afin d’optimiser le confort de lecture.

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