Les enfants précoces, sont là présent, mais personne ne les comprend réellement. En France, la prise en considération des enfants surdoués n’est que très récente puisque celle-ci remonte en 2002. Les chercheurs n’ont que récemment engagé des études dans ce secteur jusque-là négligé.
L’étude sur les enfants précoces.
Les études scientifiques menées sur ces enfants surdoués, nous révèlent que ces génies ont une capacité de mémoire à court terme plus développé. Cette mémoire nous sert entre autres à la résolution des problèmes. Chez ces enfants, la quantité d’informations, mais également la durée de stockage, serait supérieure à la moyenne.
Une autre étude a été menée conjointement avec l’université Mc Gill à Montréal et l’institut américain de santé mentale (NIMH) à Washington. Cette étude comptait une centaine d’enfants. Elle a révélé que le cerveau des surdoués, se distingue par la rapidité avec laquelle la partie « pensante » (le cortex préfontal) s’épaissit et s’amincit durant la croissance. De plus, cette zone contiendrait plus de neurones qu’un enfant « normal ».
Cependant, une heuristique généralement acceptée pour identifier les prodiges est la suivante. Un prodige est une personne qui, à l’âge d’environ 11 ans, affiche des compétences d’experts ou une compréhension profonde des principes fondamentaux dans un domaine généralement réservé aux adultes.
Le talent exceptionnel en mathématiques est relativement facile à identifier. En effet la capacité de résoudre des problèmes rapidement ou à un niveau de difficulté élevé, est relativement plus simple à mesurer que les signes d’autres talents.
Pour cette raison, la plupart des recherches sur les prodiges se concentrent sur le génie mathématique.
Concernant ces enfants, on retrouve une similitude sur les comportements. En effet, ils lisent beaucoup, se passionnent sur beaucoup de sujets, et s’ennuient très souvent. Cependant quelques chose de plus surprenant intéresse ces enfants, les origines de l’homme, de l’univers, l’Antiquité. Mais également un grand intérêt pour les problèmes moraux, philosophiques et métaphysiques. Le plus troublant encore c’est qu’ils sont préoccupés très tôt par la mort.
Ces enfants précoces qui possèdent « un don » ?
De tous temps, nous avons été confrontés à des cas d’enfants prodiges plus ou moins célèbres. Ces enfants qui possèdent des connaissances qui leur sont impossibles par un apprentissage. Ces exemples si nombreux et si variés de précocité intellectuelle; sont inconciliables avec la théorie qui veut que l’intelligence soit un produit de l’organisme.
La plupart du temps, cet étrange savoir est mis sur le compte d’un don, mais d’où vient ce don? Pour la plupart, les dons n’existent pas. En effet, on associe le don à des capacités mystiques ou encore a l’ésotérisme. De plus, ceux qui prétendent avoir un don sont des charlatans. Pourtant, il existe des classiques dans la littérature relative aux enfants doués qui rapportent des capacités bien réelles.
Les exemples d’enfants précoces, aux dispositions remarquables ne manquent pas.
Commençons par le plus célèbre cas d’enfants précoces Mozart? En effet, il est peu courant de savoir jouer une sonate à l’âge de quatre ans. Mais également de composer son premier concert à six ans . Cependant, Mozart est loin d’être le seul enfant à avoir eu un don.
Giacomo Mayerbeer, possédait à l’âge de six ans le talent pour donner des concerts reconnus.
Tout comme le jeune Pépito Ariola, qui, au congrès de psychologie de 1900 jouait et improvisait des airs variés sur un piano à l’âge de 3 ans et demi.

le jeune Pépito Ariola, composait alors qu’il ne savait ni lire, ni écrire et ne connaissait pas le solfège
Le professeur Charles Richet prix Nobel de médecine en 1913, déclarera dans son traité de métapsychique, parut en 1922.
» Il a joué devant le roi et la reine d’Espagne six compositions de son invention. Ces compositions ont été notées par un autre. Car lui-même ne connaît pas les notes et ne sait ni lire ni écrire.
Il a imaginé un doigté spécial où il remplace l’octave par des arpèges adroitement exécutés et très habiles »
Toujours selon Charles Richet
« Toutefois, il est certain que, lorsque Pépito se met à improviser, il n’est presque jamais à court. Il trouve souvent des mélodies extrêmement intéressantes qui ont paru plus ou moins nouvelles à des assistants. Il y a une introduction, un milieu, une fin, et en même temps une variété, une richesse de sonorité qui, peut-être, étonnerait même s’il s’agissait d’un musicien de profession, mais alors chez un enfant de 3 ans 1/2 ça devient absolument stupéfiant. »
Des jeunes musiciens au talent inné.
Certes, ces jeunes prodiges, sont relativement rare, mais bien présent comment composer des mélodies avec introduction, un milieu et une fin sans connaître le solfège qui est pourtant la base de l’apprentissage de la musique?
Un autre exemple plus récent, le jeune Willy Ferreros qui, à l’âge de 4 ans et demi dirigeait avec facilité l’orchestre des Folies Bergères!!
Le journal culturel de l’époque comoedia citait:
« C’est un tout petit homme pas plus haut que ça ; il porte déjà gaillardement l’habit noir, la culotte de satin, le gilet blanc et les souliers vernis ; le monocle à l’œil, la baguette en mains, il dirige avec une netteté, une précision incomparables un orchestre de 80 musiciens, attentif au moindre détail, soucieux des nuances, scrupuleux observateur du rythme.
Certains enfants précoces sont de véritables artistes dès leur plus jeune âge.
Un des plus beaux génies de l’Italie, Michel-Ange, à l’âge de 8 ans, connaissait déjà assez la technique de son métier pour que son maître, Ghirlandajo, le renvoyât de son atelier, et lui affirmât qu’il n’avait plus rien à lui apprendre.
Dès son enfance, Rembrandt manifesta tant de passion pour le dessin que Lombroso affirme qu’il savait dessiner comme un grand maître avant d’avoir apprit à lire.
Le 12 août 1873, à 10 ans et 11 mois mourait le jeune Fritz Van de Kerckhove, de Bruges, qui laissait derrière lui 350 tableaux. Le peintre Richter, le puissant coloriste français, ayant eu l’occasion de voir une vingtaine de panneaux du jeune prodige, félicita le propriétaire de posséder des esquisses de Théodore Rousseau en si grande quantité.
On eut toutes les peines du monde à le détromper, et quand il connut la vérité sur cet enfant qui les avait peints, il ne put retenir une larme sur tant d’avenir évanoui.
Les enfants prodiges déjà savants.
Gauss de Brunswick, est issue d’une famille pauvre. Née d’une mère illettrée, celle-ci n’a pas enregistré sa date de naissance. Elle s’est souvenu que c’était un mercredi, huit jours avant l’ascension, qui a lieu 40 jours après Pâques. L’enfant avait réussi à résoudre le puzzle de sa date de naissance. Ce futur astronome et mathématicien, résolvait des problèmes d’arithmétique alors qu’il n’avait que 3 ans ; l’on sait avec quel succès il poursuivit sa carrière mathématique.
William Sidis, de l’État de Massachusetts, est un enfant extraordinaire, il marche à 8 mois, lit le journal New York Times à l’âge d’un an et demi, savait lire et écrire et étudiait le latin à l’âge de 2 ans.
À 4 ans, il parlait quatre langues et à l’âge de 12 ans, il résolvait des problèmes de géométrie, était admis au Massachusetts Institute of Technology, où l’âge d’admission est 21 ans et faisait à l’Université de Harward, à la stupeur des professeurs de hautes mathématiques qui l’écoutaient, une conférence sur la quatrième dimension de l’espace.
Ericson, mort en 1869, montrait un tel génie pour les sciences mécaniques qu’à 12 ans il était nommé inspecteur du grand canal maritime de Suède par le gouvernement. Il dirigeait 600 ouvriers.
Le jeune Allemand Christien Heinrich Heineken, né en 1721. À quatre ans, il pouvait répondre à n’importe quelle question d’histoire, et savait réciter 1500 proverbes latins. Selon « la légende », le roi du Danemark l’invita à sa cour à Copenhague en 1724 pour s’assurer de la véracité des faits relatés au sujet du jeune Heinecken. Il conversait avec l’entourage du roi dans un français et un latin parfait.
Malheureusement, le prodige avait la santé fragile et n’avait pas été sevré. Le brusque changement de régime à l’arrêt de l’allaitement le rendit malade. Il prédit sa propre mort et mourut à l’âge de quatre ans.

Christien Heinrich Heineken, cette histoire plutôt ancienne, est considérée comme un possible mythe, elle a été rapportée dans bibliothèque du congrès
Cet enfants précoces aux facultés de calcul exceptionnelle.
Henri Mondeux, né en 1826 près de Tours, d’un paysan dépourvu de toute instruction, se révéla de bonne heure comme une prodigieuse machine à calcul. À 14 ans, il fut présenté à l’Académie des Sciences de Paris ; il n’avait d’ailleurs pas d’autres facultés.
En 1837, un tout jeune berger, « Vita Mangiamel », presque un enfant, attirait les savants de tous les pays par son incomparable faculté de calcul. À un mathématicien qui lui posait cette question : quel est le nombre qui, élevé au cube et additionné de la somme de cinq fois son carré, est égal à 42 fois lui-même plus quarante ? Il répondit en moins d’une minute : « c’est le nombre cinq ».
Concernant ces quelques cas énumérés, faut-il chercher une explication rationnelle? Est-ce la preuve de souvenirs, de capacités provenant de vies antérieure? Ou sommes-nous connectés a une « conscience » dans laquelle ces enfants puiseraient leur savoir?
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