La science et la conscience ont toujours été opposés. C’est dans les années 90 que les neurosciences on tenté de comprendre et d’expliquer la conscience.
Expliquer comment une chose aussi compliquée que la conscience, peut émerger d’un morceau de tissus gris logé dans notre crâne et ressemblant à de la gelée? C’est sans contester, un des plus grands défis scientifiques de nos jours.
La science et « le problème difficile de la conscience »
Notre cerveau est un organe extraordinairement complexe, composé de près de 100 milliards de cellules appelées neurones. Chacun connecté à 10 000 autres cellules, générant environ 10 000 milliards de connexions nerveuses. Certes, nous avons fait de gros progrès dans l’analyse et la compréhension de l’activité cérébrale.
Cependant, personne jusqu’à aujourd’hui n’a été en mesure d’expliquer ni pourquoi, ni comment tout cela se traduit par des émotions, des sentiments, des expériences. De plus, on soupçonne les méthodes scientifiques conventionnelles et actuelles, de ne jamais pouvoir répondre a ces questions.
En effet, le fait que des signaux électriques et chimiques entre les neurones provoquent des sensations telles que la douleur, la joie ou la colère est une véritable énigme pour la science. Jusqu’à présent, les grandes interrogations concernant la conscience étaient tabou. Cet épineux sujet, n’était pas considéré comme « sérieux » par la science.
Fort heureusement, les choses changent et la communauté scientifique reconnait largement « le problème difficile de la conscience » comme un problème scientifique majeur.
Cependant, de nombreux chercheurs travaillant sur la conscience continuent de sous-estimer le « problème de la conscience ». Pour ces scientifiques, c’est simplement une question de temps et sont convaincus de devoir continuer à étudier les structures physiques du cerveau pour savoir comment elles produisent la conscience.
Et si le problème de la conscience était différent ?
En effet, la conscience est en elle-même inobservable. Il est impossible de regarder à l’intérieur du crâne pour constater les sentiments d’une personne. Cependant, les scientifiques sont tout de même habitués à étudier l’inobservable.
En physique quantique, les particules subatomiques sont trop petites pour être observées à l’œil nu. De ce fait, ils en déduisent des entités inobservables pour expliquer ce qu’il se passe dans la nature.
Mais pour la conscience le problème est totalement différent. En effet, la conscience n’existe pas à travers des événements existant, nous en faisant l’expérience directe à travers nos émotions et expériences. Alors comment la science pourrait l’expliquer?
Lorsque nous traitons des données issues d’une observation, nous pouvons effectuer des expériences et des calculs pour valider la théorie avancée. Mais lorsque les données sont inobservables telles que la conscience, cette méthode n’est pas valide.
Le mieux que les scientifiques puissent faire, c’est d’essayer de corréler les expériences non observables, avec les processus observables. En l’occurrence, en analysant le cerveau des personnes et en s’appuyant sur leur ressenti concernant leurs expériences personnelles conscientes.
Par cette méthode, nous avons pu déterminer, par exemple, que la sensation de faim était associée à une activité cérébrale dans visible dans l’hypothalamus cérébral. Mais ces observations ne constituent en aucun cas une théorie de la conscience. Ce que nous voulons savoir c’est POURQUOI?
Les études sur la conscience dans une impasse ?
Pourquoi les expériences conscientes sont-elles corrélées à l’activité cérébrale? Nous ne sommes pas en mesure d’y répondre. En effet, notre méthode scientifique standard est dans l’incapacité d’apporter une réponse, pour la simple et bonne raison que la science moderne a été explicitement conçue pour exclure la conscience.
De ce fait, nous sommes juste en mesure d’établir des corrélations entre les processus cérébraux et les expériences qualitatives inobservables, sans aucun moyen d’expliquer POURQUOI elles vont de paire.
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