Accordons-nous assez d’importance à notre esprit ? C’est une question anodine, mais aux conséquences majeures. Car ce sont nos pensées qui créent la réalité, chaque chose que l’homme a bâtie provient de l’esprit humain.
Dans l’antiquité, les productions de l’esprit étaient considérées comme des réalités éternelles et fiables. Les gens étaient moins en prise avec les objets physiques, considérés comme éphémère. Pour nos ancêtres, il est indéniable que l’esprit précède la matière.
L’homme contemporain quant à lui, à tendance à sous-estimer ses pensées. Nous avons pris l’habitude intellectuelle de considérer les pensées comme une suite de mots, saupoudrés d’une pointe d’émotions, ou accompagnées de quelques images.
Aujourd’hui nos pensées sont ternes et floues, comparées à nos sensations. Nous cherchons à faire taire notre monde intérieur, pour nous concentrer pleinement sur le monde extérieur. De nos jours, une personne plongé dans ses pensées s’entendra dire « arrête de rêver !! ».
Pour l’homme de l’antiquité, c’était tout le contraire. Ainsi, nos ancêtres avaient une vision du monde bien différente de celle que nous avons aujourd’hui.
L’importance de l’esprit humain pour bâtir notre monde.
Aujourd’hui, plus personne ne prend le temps d’observer ses pensées, d’analyser son esprit. Notre train de vie ne nous le permet pas.
La science matérialiste a relégué l’esprit humain au second plan, et notre société de consommation, est fondée sur la création et la stimulation systématique d’un désir, nous rendant dépendant à toutes sortes d’objets physiques. De ce fait, nous accordons plus d’importances à ces objets physiques, qu’à notre être intérieur.
Nous accordons tellement peu d’importance à notre esprit que nous n’en sommes même plus maîtres.
De nos jours nos pensées, nos perceptions sont influencées par les médias, les politiques, les réseaux sociaux. Nous ne sommes même plus capables de faire un achat sans être influencés par la publicité ou une promotion. Notre société fait que nous ne sommes plus aux commandes de nos esprits.
Le pire est que la plupart d’entre nous ne sont même pas conscients de ne pas être libres. La liberté que nous recherchons, c’est d’utiliser notre propre esprit et notre corps. Mais aussi de vivre notre propre vie, et non celle du système de croyances de la société.
L’importance de se reconnecter avec son esprit.
Par ailleurs, il est amusant de voir à quel point les gens sont prêt à faire des efforts pour améliorer leur cadre vie. Ils travaillent dur pour devenir propriétaire de leur maison, avoir une belle voiture, un accès au confort. Seulement parmi ces personnes combien s’efforcent d’améliorer leur être intérieur, leur réalité personnelle ?
Et c’est bien cela le problème de notre société. De nombreuses personnes sont prêtes a faire des choses qui vont à l’encontre de leurs convictions, dans le seul but d’améliorer leur cadre de vie.
Pourtant les deux sont intimement lié, si l’on améliore pas sa réalité intérieur, les changements que nous faisons dans nos vies n’auront pas l’effet escompté. Certaines personnes ont tout pour être heureuse (travail, argent, santé, famille), mais souffrent de dépression. Les ventes d’anti dépresseurs ont été multiplié par 6,7 entre 1980 et 2001, alors que les ventes globales de médicaments étaient multipliées par 2,7. (Source: DREES PDF).
Heureusement, les choses changent. Il y a trente ans, la pleine conscience n’était pas à la mode. La méditation était considérée comme suspecte par le commun des mortels et la question de l’élévation de la conscience était perçue avec scepticisme et froideur.
Aujourd’hui, une poignée de scientifiques que nous avons déjà mentionnés a travers différents articles reconnaissent l’importance du rôle de l’esprit.
Notre univers est spirituel, mental et immatériel.
L’univers est spirituel, mental et immatériel. Ces paroles aussi surprenantes que cela puisse paraître proviennent d’un célèbre professeur de physique et d’astronomie de l’Université Johns Hopkins, Richard Conn Henry. Ce physicien est l’auteur d’un livre et de plus de 200 publications sur les thèmes de l’astrophysique et de diverses formes d’astronomie.
Or, à la grande surprise de la communauté scientifique, le physicien a publié un article dans la revue Nature intitulé « The Mental Universe ». Il cite dans son article:
La révolution physique la plus récente des 80 dernières années n’a pas encore transformé la compréhension du grand public d’une manière similaire.
Il y a eu de sérieuses tentatives pour préserver un monde matériel, mais elles ne produisent aucune nouvelle physique et ne servent qu’à préserver une illusion.
Cette illusion à laquelle l’auteur se réfère, est l’idée que la composition de notre réalité est strictement et fondamentalement physique.
Les physiciens craignent la vérité parce que la vérité est si étrangère à la physique quotidienne.
Les derniers mots de l’auteur cités dans son article seront : L’Univers est immatériel, mental et spirituel. Vivez et appréciez.
Ces propos peuvent sembler incohérent, mais rappelons que la science fait face à une montée du panpsychisme comme le témoigne la couverture du magazine New Scientist du mois de Mai 2020. Le panpsychisme soutient l’idée que tout dans l’univers est conscient.

La couverture du célèbre magasine New Scientist du mois de mai 2020
Par ailleurs, dans un précédent article nous avions déjà abordé un sujet analogue sur l’influence que pouvait avoir l’univers sur la conscience.
L’importance de l’esprit mentionné depuis le début du siècle.
Les plus grands scientifiques du début du siècle faisaient déjà référence à l’importance de l’esprit.
Le physicien, astronome et mathématicien Sir James Jeans déclarait :
Le courant de la connaissance se dirige vers une réalité non mécanique ; l’Univers commence à ressembler plus à une grande pensée qu’à une grande machine. L’esprit ne semble plus être un intrus accidentel dans le domaine de la matière. Nous devrions plutôt le saluer comme le créateur et le gouverneur du domaine de la matière.
Il n’était pas le seul, nous avons déjà tous entendu la célèbre citation de Nikola Tesla:
Le jour où la science commencera à étudier les phénomènes non physiques, elle fera plus de progrès en une décennie qu’au cours de tous les siècles précédents de son existence.
Pourtant, il y a encore un énorme manque d’attention accordée à la science immatérielle dans le monde académique traditionnel.
Ce qui est étrange, c’est que les phénomènes non physiques, liés à la conscience, et impliquant des phénomènes psi comme la télépathie, la voyance, la visualisation à distance, la pré-cognition et d’autres encore, sont tous et ont été largement étudiés et vérifiés pendant très longtemps par les gouvernements du monde entier dans des programmes secrets.
L’un des plus célèbre d’entre eux reste le projet The Gateway.
Le problème des phénomènes liés à l’esprit.
Le psi est intimement lié à la conscience. Le problème est que nous sommes encore loin de comprendre ce qu’est la conscience. Et cela l’est encore plus sous le prisme du matérialisme.
Un article publié dans Frontier’s of Neuroscience rapporte:
Des recherches sur les phénomènes parapsychologiques (psi) sont menées dans diverses universités et centres de recherche accrédités à travers le monde par des universitaires de différentes disciplines formés à la méthode scientifique.
Malgré l’attitude négative de certains éditeurs et critiques, les résultats soutenant la validité des phénomènes psi continuent d’être publiés dans des revues universitaires à comité de lecture dans des domaines pertinents
Ces recherches se poursuivent depuis plus d’un siècle malgré le tabou contre les enquêtes sur le sujet, le manque presque complet de financement et les attaques professionnelles et personnelles. (Cardeña, 2011 ).
La Parapsychological Association est affiliée à l’AAAS depuis 1969, et plus de 20 lauréats du prix Nobel et de nombreux autres scientifiques éminents ont soutenu l’étude du psi ou même mené des recherches eux-mêmes. (Cardeña, 2013 ).
Alors pourquoi y a-t-il une si forte résistance face à l’étude des phénomènes liés à l’esprit ?
L’implication des études sur l’esprit.
Est-ce que les implications en ce qui concerne les découvertes dans ces domaines sont trop grandes ?
Lorsque la physique change, les paradigmes mondiaux et les perceptions que les gens ont de notre monde changent aussi.
Certaines découvertes ont littéralement la capacité de briser la façon dont nous percevons notre monde moderne. Ces découvertes peuvent changer la façon dont nous vivons, nous faire remettre en question notre façon de vivre.
Il y a quelques années, un groupe de scientifiques de renommée internationale s’est réuni en créant un manifeste pour une science post matérialiste. Malgré cette mobilisation, la science continue de désintéresser aux phénomènes non physiques.
Il semble y avoir une profonde préoccupation que tout le domaine soit terni en étudiant un phénomène qui est entaché par son association avec la superstition, le spiritisme et la magie. Se protéger contre cette possibilité semble parfois plus important que d’encourager l’exploration scientifique ou de protéger la liberté académique. Mais cela peut changer. ( Source: IONS )
Il est grand temps d’élever les niveaux de conscience.
Il existe de plus en plus de preuves montrant que la conscience humaine est directement liée à notre réalité matérielle physique.
Quel genre de réalité allons-nous créer si nos pensées et nos perceptions, si les grands événements mondiaux ne sont pas vraiment les nôtres, mais nous sont données par une source extérieure comme les médias grand public ?
Vos pensées et vos sentiments sur ce qui se passe sur la planète Terre sont-ils les nôtres ? Notre conscience est-elle manipulée ?
Si l’esprit ne peut pas échapper à la manipulation on peut échapper à la manipulation en ayant de l’esprit.
Nous vivons dans une réalité où, pour beaucoup, tout s’arrête aux apparences. Le monde physique nous défie, et nous commençons à comprendre les nombreux problèmes qu’il nous pose.
Le jour où l’homme aura atteint un niveau de conscience qui le rendra véritablement et pleinement humain, il se repentira de ses crimes abominables qu’il a causé à la nature, aux animaux et à ses frères humains. Guillaume Prevel
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